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Suisse : un vacancier ardéchois doit payer 10 000 euros après avoir mobilisé les pompiers pour sauver sa chienne

Des journaux régionaux ont conté cette semaine l'histoire d'Alian, un vacancier français, qui a reçu une facture de 10 000 euros à payer, après le sauvetage de sa chienne en Suisse. Grâce à une cagnotte et à la médiatisation de son histoire, il a déjà rassemblé plus de 6 000 euros mercredi 25 octobre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gaïa, une Jack Russel, a été sauvée par des pompiers suisses à la fin du mois d'août après s'être coincée dans un tuyau de canalisation. (Capture d'écran Facebook)

Il y a deux mois, Alian, un habitant de Saint-Vincent-de-Barrès (Ardèche), a séjourné avec sa chienne Gaïa, une Jack Russell, en Suisse, pendant des vacances. L'animal s'est retrouvé coincé dans une canalisation après avoir poursuivi un renard qui passait par là. Immédiatement Alian appelle les secours, qui ont passé plus de 9 heures pour sauver Gaïa.

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Après avoir fait passer une caméra pour la localisation, les pompiers suisses ont dû creuser un trou en bord de route puis percer la canalisation. Ce fut si compliqué, qu’à un moment donné, ils ont demandé à Alian s'il voulait vraiment continuer les recherches, à cause du temps mais aussi du coût. Mais Alian a refusé de mettre fin au sauvetage.

Un sauvetage facturé par heure et par nombre de pompiers

La facture vient de lui être envoyée et s'élève à près de 10 000 euros, 9 241 francs suisses, à raison de 80 francs suisses par heure et par pompier - l’opération ayant mobilisé six pompiers. Alian s’attendait à devoir payer pour le sauvetage, il n’a aucun regret et beaucoup de reconnaissance pour ceux qui lui ont ramené sa chienne, mais il n’aurait jamais imaginé devoir débourser une telle somme, qu'il a 30 jours pour payer.

Il a lancé une cagnotte via une association de protection des animaux et a déjà récolté mercredi 25 octobre plus de 6 000 euros, grâce aux journalistes régionaux qui ont médiatisé cette histoire, notamment France Bleu Drôme Ardèche, qui a était la première à la relayer. Une histoire qui rappelle le prix de la solidarité en fonction des pays et l'importance d'un accès gratuit aux secours lorsqu'une vie est en jeu.

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