Madonna s'apprête à donner un méga-concert gratuit sur la plage de Copacabana pour clôturer sa tournée mondiale

La reine de la pop achèvera son "Celebration Tour" samedi, avec le concert le plus monumental de sa carrière, sur la plus belle scène du monde, la plage brésilienne de Copacabana, à Rio de Janeiro. Les producteurs n’attendent pas moins de 1,5 million de spectateurs.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Vue aérienne de la plage de Copacabana où la scène du spectacle de la pop star américaine Madonna est installée à Rio de Janeiro, au Brésil, le 29 avril 2024. (PABLO PORCIUNCULA / AFP)

Voici un événement tout à son image, qui met la ville de Rio de Janeiro sens dessus dessous. Pour marquer ses 40 ans de carrière et la fin d'une tournée mondiale, modestement intitulée "Celebration Tour", Madonna donnera un concert géant et gratuit, samedi 4 mai, sur la mythique plage de Copacabana au Brésil.

Madonna, de son vrai nom Véronica Louise Ciccone, a choisi pour nom de scène le prénom de sa mère, morte quand elle avait 5 ans, d’un cancer du sein. La cicatrice de son enfance, l’absence d'un parent, a été le terreau de sa rage de vivre et de vaincre, pour réaliser son rêve : non pas être chanteuse mais star de la chanson. Elle avait même déclaré qu'elle ne serait heureuse que le jour où elle sera aussi célèbre que Dieu, et il est vrai qu'on n’en fut pas loin à une époque.

Pour l'occasion, le légendaire hôtel Copacabana Palace a été relié par une passerelle à la plage, où trône depuis quelques jours une gigantesque scène de 800 m2. Face à cette scène, les organisateurs prévoient de rassembler jusqu’à 1,5 million de spectateurs, c’est-à-dire au moins autant que les Rolling Stones en 2006.

40 ans de carrière, et autant de polémiques

Depuis ses débuts, la star n'a jamais redouté la controverse ni les paradoxes. La "Material Girl", la Madonne mystique et scandaleuse, la punkette des années 1980, dénonçait l’ostracisation des malades du sida, mais fut surtout condamnée par le Vatican pour blasphème, après avoir dansé devant des croix en feu et embrassé la statue d’un saint noir, pour le clip de la chanson "Like au Prayer".

En 1987, Madonna surgissait déjà d’un énorme gâteau en chantant "Like a virgin", vêtue d’une robe de mariée et d’une ceinture, sur laquelle on pouvait lire "toy boy", garçon-jouet. Coriace, ambitieuse, et n’ayant pas peur de passer pour une garce, elle est, selon ses propres termes, le résultat "de ses bons et de ses mauvais choix". Sa force est peut-être de n’avoir jamais eu peur de se tromper, de tomber ou, si ce fut le cas, de ne l'avoir jamais montré. Et si on a souvent dit qu'elle était "finie", si l’on ne sait plus vraiment aujourd’hui ce qu'elle chante, ni à quoi elle ressemble, au fond peu importe, tant que le public est au rendez-vous.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.