Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir des steaks in vitro qui pourraient arriver dans nos assiettes en 2025
Un steak in vitro était récemment au menu des sénateurs, pas littéralement, mais dans le cadre d’un rapport sur la "clean meat" (viande cultivée) . Les sénateurs encouragent désormais davantage de recherches publiques sur le sujet alors que jusqu’ici, les études sur la viande cellulaire étaient quasi exclusivement financées par le privé. Si jusqu’ici, elle faisait l’unanimité contre elle, on envisage désormais de l’introduire dans nos assiettes dès 2025.
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La toute première dégustation de viande de culture a eu lieu il y a 10 ans à Londres, mais elle n’est encore commercialisée que dans un seul pays : Singapour. Et elle coûte cher : 14 dollars la barquette de nuggets de poulets pa(nés). Partout, ailleurs, les brevets se multiplient et aux États-Unis, les autorités sanitaires ont donné leur feu vert. En France, une start-up entend même ouvrir une usine de fabrication de "clean foie gras" l’an prochain.
Si certains mettent en avant une production de protéines animales qui réduit l’impact carbone, l’élevage industriel, la consommation d’antibiotiques et l’abattage, d’autres mettent en avant les risques sanitaires et éthiques. Une tribune de scientifiques a appelé en février à ne pas mettre ce steak in vitro trop vite dans nos assiettes. "Clean" ? Ça reste à voir.
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