Fébrile liberté pour la presse égyptienne
Il y a eu plus de poursuites pour "insultes au président" en un an sous Morsi, qu'en trente ans sous Moubarak . Constat cinglant pour un président qui s'est présenté comme le président de la révolution.
Certes, il y a désormais des chaines de télévision libérales, où le ton est plus libre. Mais les journalistes sont convoqués par la justice, doivent répondre d'accusations comme "propagation de fausses informations".
Le monde entier a pris conscience de cette dérive le jour où l'humoriste Bassem Youssef a été convoqué par la justice.
C'est une star dans le monde arabe, mais chez lui en Egypte, c'est une institution. Le vendredi soir, le jour de son show télé, Le Caire fait une pause. Les cafés sont bondés. Bassem Youssef fait rire les égyptiens, mais il les éveille aussi aux dérives islamistes dans le pays.
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