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ATR fête son 1000e avion

Il y a à peine 8 ans, personne ne donnait bien cher, du constructeur franco-italien ATR et ses bi turbopropulseurs, alors au bord de l’agonie. Sur le créneau des appareils régionaux de 50 à 70 places, la mode n’était plus aux avions hélices, mais aux jets développés, par Bombardier, Canadair ou Embraer.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Une crise économique plus loin, ATR, aujourd’hui détenu, à
parts égales par EADS et Finme-ccania, 
fête son renouveau avec un carnet de commandes de bien rempli et la
livraison, la semaine dernière à Toulouse de son 1.000e appareil. Filippo Bagnato est le directeur exécutif d’ATR.

Un ATR consomme presque deux fois moins de kérosène qu’un
jet pour un temps de vol moyen majoré d’environ 10 minutes sur de courtes
distances. Conséquence directe, les émissions de C02 sont divisées d’autant.

Cette année, ATR devrait sortir de ses usines de Toulouse,
plus de 70 avions. Filippo Bagnato, rêve maintenant du lancement d’un avion de
90 sièges, tout en conservant la spécificité de l’ATR, la simplicité.

Il y a un marché, 3.000 avions d’ici 2030 avec une forte
clientèle potentielle en Asie. Finme-ccania est prêt à relever le défi, on est
moins pressé du côté d’EADS, les bureaux d’études étant trop occupés
actuellement sur l’A350 ou l’A400M d’Airbus.

Filippo Bagnato a bien conscience que le temps presse. Les
Chinois ont annoncé leur intention d’occuper ce marché. Quant aux
motoristes, ils sont désormais au moins deux à vouloir travailler avec le petit
frère d’Airbus.

 

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