Etrangers, quels étrangers ?
Si l’on
cherche un étranger dans la chanson française , c’est souvent un vagabond
mystérieux au charme indéfinissable tel que le chantait Edith Piaf en 1958… Pour
notre chanson populaire, l’étranger a une séduction différente de celle des
hommes de chez nous, mais une séduction irrésistible.
Mais ce n’est pas ce que
je cherchais. Je vous l’avoue, j’ai cherché dans la mémoire de notre chanson française
la trace de ces étrangers qui mettent en danger la République, ces étrangers qui
plombent les comptes de la Sécurité sociale, ces étrangers qui menacent la
cohésion nationale.
Vous me direz qu’il y a
bien le sang impur qui va abreuver nos sillons , mais ce n’est pas le
sang de l’étranger, non, mais celui des « féroces soldats » – puisque
vous savez, si vous êtes allé à l’école, qu’il y avait des Français parmi les
armées contre lesquelles se défendait l’armée de la Nation en 1792, quand a été écrite La Marseillaise .
Les chansons de la chronique
d'aujourd'hui : Un étranger par Edith Piaf (1958), Etranges étrangers par Jean
Guidoni (2009), African Tour par
Francis Cabrel (2008), Schengen par
Raphaël (2005), Aller sans retour par
Juliette (2008), Sans papiers par
Luck Mervil (1998), L’Iditenté par
Têtes Raides (2004), Réfugié par
Julien Clerc (2005).
Vous pouvez également
suivre l'actualité de cette chronique
Le livre qui accompagnait notre
chronique de cet été, Les chansons
qui ont tout changé , est sur le kiosque de Radio-France et
en librairie avec sa cinquantaine
d'histoires de chansons historiques, de Ne
me quitte pas de Jacques Brel à Didi
de Khaled, de Rock Around the Clock
par Bill Haley à Mignonne allons voir si la
rose ...
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