Ces crooners qui font les fêtes : Jean Sablon, le pionnier
Pendant ces vacances, la série "Ces crooners qui font les fêtes" nous invite à nous régaler de chansons douces, romantiques et tendres. Aujourd'hui, première étape avec la révolution d'un jeune chanteur à qui le micro permet de ne pas hurler.
Tout commence comme ça : en 1936, Jean Sablon chante Vous qui passez sans me voir et nous, en France, nous rentrons dans un autre univers. D’ailleurs, si nous allons passer ces vacances d’hiver à cheminer dans le monde de la chanson douce et romantique, c’est parce qu’un crooner nous procure à l’écoute une sensation de confort, de douceur, de chaleur – quelque chose comme des chaussettes de laine sous un plaid devant la cheminée…
Et donc cela commence avec cette chanson – et quelques autres – que Jean Sablon chante dans un micro au théâtre Mogador. Des hauts parleurs sur une scène, cela fait évidemment scandale puisque nous sommes en France et que, systématiquement, il y a quelqu’un pour dire qu’avant c’était mieux. Eh bien non, avant, ce n'était pas mieux...
Dans cet épisode de Ces crooners qui font les fêtes, vous entendez des extraits de :
Jean Sablon, Vous qui passez sans me voir, 1936
Polin, Le P'tit Objet, 1911
Fred Gouin, Ramona, 1928
Frank Sinatra, It Might As Well Be Spring, 1945
Jean Sablon, C'est le printemps, 1952
Johnny Mathis, It Might As Well Be Spring, 1956
Line Renaud, Vous qui passez sans me voir, 1956
Nat King Cole, Vous qui passez sans me voir, 1964
Louis Chedid, Vous qui passez sans me voir, 2008
Marcel Amont, Vous qui passez sans me voir, 1987
Jean Sablon, Vous qui passez sans me voir, 1936
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