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Ces crooners qui font les fêtes. "C'est extra", le plus beau slow de Léo Ferré

Tous les jours de ces vacances de fin d’année, nous traversons un univers de chansons douces, romantiques et tendres. Aujourd'hui, nous écoutons "C'est extra", chanson étonnante à plus d'un titre et qui installe un chanteur poétique et très politique parmi les grands classiques de la chanson romantique.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le chanteur Léo Ferré à l'Olympia à Paris, le 2 octobre 1984.  (PLATIAU / ARCHIVES via AFP)

Si vous êtes un auditeur assez âgé pour avoir connu la tradition des slows dans les boîtes de nuit et dans les boums, vous savez que C’est extra est sans doute un des plus extraordinaires titres du genre. Pourtant, tous les danseurs de 1969 ne comprenaient pas toutes les paroles.  

Très honnêtement, C’est extra est une surprise. La chanson figure sur l’album L’Eté 68, un album très politique sur lequel on trouve des chansons qui suscitent des clameurs très gauchistes dans les concerts de Léo Ferré – Les Anarchistes, Comme une fille, L’été 68, Madame la Misère… Et ce sera le slow de l’été, un gros succès commercial, bien qu’il soit sorti en 45 tours, mais en face B.

Léo Ferré regarde la jeunesse qui se presse à ses concerts, et la jeunesse qu’il voit dans les rues, à la télévision, dans les familles de ses amis… Une jeunesse dont la culture le passionne et l'aiguillonne. .

Dans cet épisode de Ces crooners qui font les fêtes, vous entendez des extraits de :

Léo Ferré, C'est extra, 1969

The Moody Blues, Nights In White Satin, 1967

Léo Ferré, Les Pop, 1971

Les Op'4, C'est extra, 1967

Terez Montcalm, C'est extra, 2009

Marcel Kanche, C'est extra, 2011

Cali, C'est extra, 2018

Léo Ferré, C'est extra, 1969


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