Ces chansons qui font l'actu. Napoléon Bonaparte (fiction)
Notre culture populaire nous le rappelle : il est assez facile de réécrire Napoléon. Et c'est même délicieux, même les outrages de la fiction sont pires que ceux des historiens qui explorent la réalité du pouvoir de l'Empereur des Français.
On n’a pas attendu de célébrer le 200e anniversaire de la mort de Napoléon Bonaparte pour commencer à déconstruire sa mémoire.
Ici, Annie Cordy nous rappelle que le Code civil, le fameux code Napoléon, est profondément sexiste et organise la soumission des femmes au pouvoir des hommes. Ce dangereux brûlot féministe, figurez-vous, date de 1965. Et il rappelle que la seule chose que reconnaissait aux femmes le patriarcat napoléonien, c’était l’immoralité – eh oui, la fameuse dissymétrie entre un don Juan et une femme de mauvaise vie.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Annie Cordy, C'est d'la faute à Napoléon, 1965
Lena Horne, Napoleon, 1958
Bérurier Noir, Napoléon, 1988
Abba, Waterloo, 1974
Jean Ferrat, Napoléon IV, 1962
Tom Verlaine, Postcard From Waterloo, 1982
Nicolas Peyrac, Napoléon, 1974
Elvis Costello, Poor Napoleon, 1986
Raymond Devos, Napoléon , 1992
Lena Horne, Napoleon, 1958
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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.
En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.
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