Ces chansons qui font l'actu. La chanson, ce n'est pas la justice
La chanson aime défendre le suspect et l'accusé, au contraire d'une opinion prompte à prendre - notamment actuellement - le parti de l'accusation.
Vous ne connaissez peut-être pas Non coupable de Claude Righi. Avant d’être directeur artistique aux débuts de Patrick Bruel ou pour des succès de Michel Jonasz ou François Feldman, il a été chanteur. En 1967, il enregistre ce titre qui démontre que la variété, ce n’est pas la justice.
Ces jours-ci sur franceinfo, vous avez entendu les soupçons concernant Michel Fourniret dans l’affaire de la disparition d’Estelle Mouzin, le cinéaste Christophe Ruggia qui se débat contre les accusations portées à son encontre par l’actrice Adèle Haenel, le cardinal Barbarin qui n’a pas soupçonné à temps un curé d’être un prédateur sexuel…
Dans tous ces cas-là, l’opinion est plutôt du côté de l’accusation. La chanson, elle, préfère se ranger du côté des accusés. Et même si les accusés ne sont pas aussi innocents qu’ils le prétendent.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Claude Righi, Non coupable, 1967
Jean-Pierre Mader, Faux coupable, 1982
Leny Escudero, Le Suspect, 1978
Strychnine, Le Suspect, 1978
Sexion d'Assaut, Non coupable, 2007
Gérald de Palmas, Innocent, 2013
Miss Knife, Tous coupables, 2012
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Tout cet été, nous avons eu le plaisir d'une longue conversation musicale avec une immense artiste dans La Playlist de Françoise Hardy.
Pour les professeurs, lycéens et collégiens, franceinfo et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire.
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