Au début, il y a presque un siècle, nous avions Nuits de Chine, chanté par Louis Lynel en 1922 – un des prototypes de nos chansons exotiques qui modèlent autant qu’elles révèlent les fantasmes chinois d’une France qui n’est pas très bonne en géographie. Parce que la Chine est une idée qui, chez nous comme aux États-Unis ou en Russie, réinvente toujours la Chine… Dans le second épisode de cette chronique ce week-end, vous entendez des extraits de : Louis Lynel, Nuits de Chine, 1922Bambou, Nuits de Chine, 1989Bambou, Made in China, 1989Julien Ribot, Le Disco chinois, 2000Charles Trenet et Johnny Hess, Sur le Yang-Tsé-Kiang, 1934Tony Murena, Valse chinoise, 1949Jean Constantin, Ton thé t'a-t-il oté ta toux ?, 1961New York Philharmonic (dir. Pierre Boulez), Le Rossignol, marche chinoise ,1917 (enregistrement de 1975)Yao Lee,Rose, Rose, I Love You, 1940Frankie Laine, Rose, Rose, I Love You, 1951New York Philharmonic (dir. Pierre Boulez), Le Rossignol, marche chinoise ,1917 (enregistrement de 1975) Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter. En juillet et août dernier, nous avons passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson. Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo. Pour les professeurs, lycéens et collégiens, franceinfo et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire.