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Ça nous marque.  " La Reine des neiges devrait booster nos ventes" : Julien Coeurdacier, directeur d’Amora

Julien Coeurdacier, directeur d’Amora, est l'invité d'Olivier de Lagarde. La marque est leader en France sur le marché des condiments. Et c'est le premier producteur européen de moutarde.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La moutarde de Dijon Amora commercialisée dans de mutliples formes de verres et de pots.  (SYGMA VIA GETTY IMAGES)

C’est en 1919 au lendemain de la Première Guerre mondiale qu’Armand Bizouard, descendant d'une lignée de fabricants de moutarde, dépose la marque Amora au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Julien Coeurdacier, directeur d’Amora est l'invité de "Ça nous marque"

La légende veut que ce nom vienne d’une séance de dégustation au cours de laquelle il aurait déclaré : c’est un amour de moutarde : "Amor Amora". Mais c’est un autre personnage qui va donner ses lettres de noblesse à cette moutarde : Raymond Sachot, un docteur en droit, un entrepreneur qui rachète l’entreprise en 1931.   

"Il n’est point de bonne moutarde dans de vilains pots…" 

La première idée de Raymond Sachot est de reprendre cette maxime des moutardiers. Il va ainsi introduire différentes formes de conditionnement : des verres, toutes formes de pots de tailles différentes, ce que l’on appellerait aujourd’hui le "packaging". Et puis, il va être l’un des pionniers de la publicité. Il va d’abord habiller les fourgonnettes de ces grossistes au couleur d’Amora et développer un certain nombre de supports comme les affiches, des buvards et des protège-cahiers pour les écoliers.  

Des verres qui entrent dans la légende  

La troisième grande idée de Raymond Sachot va être de décorer des verres à partir des années 50 avec le modèle "Givror", puis les éditions des fables de La Fontaine, puis ce seront différentes licences de dessins animés : Tintin, Astérix, Goldorak qui illustreront les verres. C’est un vrai accélérateur des ventes.

Les chiffres d’affaires nous montrent qu’une très bonne licence, comme celle de La Reine des Neiges, peut développer jusqu’à 20% de ventes additionnelles, souligne Julien Coeurdacier.   

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