La Syrie se meurt
Ca se passe au fil de l'eau.
Un collectif de photographes a arpenté la Syrie et l'Irak, ont vu la montée et les dévastations, oeuvres de l'Etat islamique.
A Bayeux, la ville qui accueille la guerre chaque année, on découvre les accrochages le long de la rivière nommée l'Aure.
Des hommes, des enfants, aux visages dévastés, en fuite, en exode, mais pour aller où ?
En un coup d'oeil, on sent la peur, l'effroi.
En deux coups d'yeux, on est transpercés par cette panique qui gagnent ceux qui fuient.
Puis, la rage vient.
Au coeur de la ville, coule cette rivière qui aujourd'hui charrie ces histoires terrifiantes de peuples noyés dans les abîmes de la guerre.
Déplacés, réfugiés, face à la répression sanglante de l’État islamique.
On y voit aussi les guerriers de fortune, ceux qui s'opposent, et en meurent.
Une expo, au fil de l'eau.
Comme un déluge.
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