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À la découverte du Cap Corse

Loin des foules de l'été, le mois de juin est idéal pour aller explorer cette langue de terre de 40 km de long, à l’extrémité nord-est de l’Île de Beauté.
Article rédigé par Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Vue aérienne du port de pêche d'Erbalunga, commune de Brando, Cap Corse en Haute-Corse. (MARIUS ROMAN / MOMENT RF)

Le Cap Corse est surnommé "Le doigt de Dieu", et on ne se fait pas prier pour embrasser ses paysages sauvages qui se dévoilent le long de la route panoramique reliant d’est en ouest les ports de Macinaggio et de Centuri.  

En un peu moins d’une heure depuis Bastia, on rejoint Macinaggio et la commune de Rogliano, sur la pointe orientale. Peuplée de chalutiers et de bateaux de plaisance, la cité possède le plus grand port du Cap Corse. Après avoir assisté au concert des mâts, tintinnabulant autour de la capitainerie, et s’être délecté d’un café sur le front de mer, on met les voiles en direction de la côte nord.

À 20 minutes, on étale sa serviette sur la plage de sable blanc de Tamarone. Après la baignade dans une eau claire et transparente, on sort les jumelles pour scruter les oiseaux qui volettent en face, sur les îles de Finocchiarola, classées réserve naturelle.

Le port de Macinaggio en Corse. Le plus grand port du Cap Corse, en Haute-Corse. (JP AMET / PHOTODISC /  GETTY IMAGES)


À 1h30 de là, sur la pointe du Cap Corse, on rallie le petit port de Barcaggio, situé au fond d’une baie, sur la commune d’Ersa, pour s’attabler à l’une des paillotes de la plage de la Cala, et déguster des cannellonis au broccio. De là, on observe l’îlot de la Giraglia, qui possède un phare classé de 1848 et une tour génoise qui lui confèrent une allure de forteresse.

À 15 minutes de route, on rejoint un ancien moulin à vent, perché à 400 mètres d’altitude, sur le col de la Serra. On doit sa restauration à la famille Mattéi, qui a fait fortune en commercialisant à partir de 1872, le vin apéritif qui porte son nom. Un sentier parsemé de panneaux retrace son histoire. Au pied du moulin, on distingue les deux versants du Cap : à l’est, l’archipel toscan, à l’ouest, le désert des Agriates.

Architecture du village côtier de Giraglia en Haute-Corse. (JP AMET / PHOTODISC / GETTY IMAGES)


Puis on se hisse sur le toit-terrasse de l’hôtel-restaurant Le Vieux Moulin, pour profiter du spectacle flamboyant du soleil couchant. À la carte, des pâtes à la langouste, cuisinées selon une recette ancestrale, par la cheffe Marie-Pierre Alessandrini. Car depuis des siècles, la pêche à la langouste traditionnelle se perpétue à Centuri.

Vue du port de Centuri, Cap Corse en Haute-Corse. (WALTER BIBIKOW / DIGITAL VISION / GETTY IMAGES)


À 4 kilomètres du port, on file ensuite dans le hameau de Camera, à La Casamatta, chez Marie Luccioni, la propriétaire de cette maison bourgeoise traditionnelle du XVIe siècle, dispose de trois chambres dont celle des "Amoureux" avec vue sur la Méditerranée. Un lieu tellement apaisant que même les insomniaques y trouvent le sommeil ! À partir de 89 euros la nuitée.

OFFICE DU TOURISME DU CAP CORSE

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