Un réseau d'entraide au féminin
Mes bonnes copines, c'est uniquement pour les filles. Florence Haxel répète qu'elle n'a rien contre les hommes... mais c'est son intuition féminine - et aussi un certain don pour le marketing et la communication - qui lui a dit qu'un site où les femmes se rendait des petits services, c'était forcément uniquement pour les femmes.
C'est complètement dans l'air du temps : une réseau, des services, une communauté. Ca marche ! Il y a dejà 38.000 bonnes copines. Les femmes se rendent des services, mais y trouvent aussi leur intérêt. Certaines "bonnes copines" viennent sur le site pour faire connaître leur activité, pour tester un nouveau business
Un site sans publicité
Si tout cela est gratuit, comment le site gagne de l'argent ? Là encore une fois il y a une idée originale : ce genre de site se finance toujours par la publicité. Florence Haxel a fait un autre choix : proposer à des marques de tester leurs produits.
Pour trouver ces marques, Florence envoie chaque mois un mail à 10.000 contacts. Les résultats dépassent ses espérances. Une quinzaine de marques acceptent de la recevoir chaque mois.
Comment a-t-elle trouvé les fonds pour lancer son entreprise ? Là aussi Florence Haxel a joué à fond la carte du collaboratif. Elle a d'abord fait appel au "love money" : dans le jargon de la création d'entreprise, c'est l'argent des proches. Et puis elle est passée par Anaxago, un site de financement participatif qui permet à tout un chacun d'investir dans une start up, de devenir un business angel.
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