Un nouveau mode de financement pour ceux qui veulent créer leur entreprise
Aujourd'hui s'ouvre une plateforme sur internet qui préfigure un nouveau mode de financement pour les porteurs de projets d'entreprise. Notrepetiteentreprise.com est lancé par BGE, un réseau associatif qui fait du soutien aux créateurs d'entreprises, et... My Major Company, un site qui s'est fait connaître il y a quelques années dans le domaine de la musique : les artistes y font appel aux donateurs pour financer leur album.
Le système marche désormais pour les entreprises. Si on a une idée d'entreprise - une idée assez aboutie quand même - on peut lever des fonds auprès des particuliers. Les projets sont sélectionnés par le réseau BGE pour garantir leur sérieux. On peut donc choisir de donner quelques euros ou quelques centaines d'euros à un projet auquel on croit - pour autant, le donateur ne détient pas de capital de la société.
Le financement participatif, en anglais le crowdfunding, débute en France et marche très fort dans d'autres pays. Le gouvernement prépare un plan pour qu'il se développe.
Les entrepreneurs ont désormais droit à l'erreur
La mesure concerne pas moins de 144.000 personnes. Des gens qui se sont lancés dans la création d'entreprise, mais qui ont fait faillite. Jusqu'à présent, quand on s'était "planté" on trainait derrière soit un énorme boulet : on était fiché à la Banque de France. Plus moyen, évidemment, de demander le moindre sou à des banques après ça. Fleur Pellerin, la ministre des PME et de l'innovation, veut "décomplexer l'échec en France". Un site intéressant d'ailleurs pour tous ceux que cette question de rebond après un échec intéresse, celui de l'association Second souffle, qui regroupe des entrepreneurs qui échangent sur ce thème, de l'échec et du rebond.
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