Pas de vacances pour les chômeurs

Selon un sondage réalisé auprès de ses abonnés par le site d'emploi Qapa.fr, 87% des Français en recherche d'emploi ne partiront pas en vacances cet été. Par comparaison, 70% de totalité de la population prendront des congés cette année, et 48% partiront en voyage, selon un autre sondage réalisé par l'Observatoire des loisirs  PMU/TNS Sofres . Pour ceux qui s'accorderont des vacances, plus de 92% sont prêts à les annuler si un emploi se présente.

Pendant la période estivale, assure Stéphanie Delestre, fondatrice de Qapa, les recruteurs présents peuvent être plus disponibles et plus sensibles aux approches directes (mails, coups de fil, rencontres). En outre, certains emplois saisonniers peuvent déboucher sur des contrats plus durables. 

Pour rappel, les demandeurs d'emploi ont droit à cinq semaines de congés, dont ils doivent informer Pôle Emploi.

On dépense un sixième de son salaire... pour le travail

Personne n'a jamais pensé à additionner ces petites dépenses du quotidien au boulot : les cafés à la machine, les sucreries et les en-cas que l'on descend s'acheter dans la journée, et puis bien sûr les vêtements voire le maquillage que l'on est bien obligé de s'offrir si on veut ressembler à quelque chose devant les collègues ou les clients. Reste aussi les déjeuners : même quand on a une cantine sur place ou bien des tickets restaurants, il reste toujours quelques repas à sa charge. Ajoutez les trajets, l'amortissement d'un véhicule, tout n'est pas forcément remboursé. Ce sont des chercheurs anglais qui ont eu l'idée de calculer toutes ces dépenses oubliées. L'enquête vient d'être publiée par le Daily Mail. Résultat : 260 livres (environ 306 euros) par mois sur un salaire moyen de 1545 livres (environ 1800 euros), soit environ un sixième du salaire dépensé "en relation" avec le travail. Les chercheurs ont pensé à tout, même aux collectes pour les anniversaires, les naissances et les départs à la retraite : 7 euros par mois, soit, quand on multiple par onze, un peu moins de 80 euros par an. Des chiffres qui ne vont pas faire les affaires de ceux dont le pot de départ tombe aujourd'hui...