On est trop dispersés
Caroline Datchary est sociologue à l'université Toulouse 2. Elle est l'auteur de "La Dispersion au travail", aux éditions Octarès. Pour elle, le nombre croissant de sollicitations crée de "nouvelles normes" en matière d'attention.
Des entreprises qui bichonnent les parents
En toute discrétion, les premiers "trophées de la
parentalité" ont été remis cette semaine à quelques entreprises qui font des
choses pour faciliter la vie de leurs salariés… qui sont aussi des parents.Le grand cabinet de conseil Ernst&Young a par exemple mis
en place des consultations de pédiatre dans l’entreprise. Deux mardis par mois,
les salariés peuvent aller consulter pour et avec leur petit.Mais le premier de la classe, c’est un modeste cabinet d’assurances
qui emploie 15 personnes à Clermont-Ferrand. L’idée est toute simple :
chez Babin Associés, il y a une grande pièce réservée aux enfants… quand il y a
une panne de nounou, une grève de l’école ou bien une mamie qui ne peut pas
dépanner…Le père ou la mère garde un œil sur sa progéniture, qui peut
faire la sieste, jouer ou même utiliser les ordinateurs de l’entreprise…La dirigeante de ce cabinet d’assurances dit d’ailleurs "ne pas comprendre les entreprises qui craignent que des initiatives
comme celles-ci coûtent trop de temps et trop d’argent". "En
réalité, assure-t-elle, il y a énormément à gagner, car des salariés heureux,
sont des salariés responsables et efficaces".
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