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Numérique au travail : pourquoi il va falloir tous s'y mettre

Attention si vous n'êtes pas à l'aise avec l'informatique, il va falloir vous mettre à la page. C'est Microsoft qui l'affirme : de plus en plus de métiers vont devoir "augmenter leurs compétences numériques". Voici, concrètement, ce qui va changer dans notre vie quotidienne au travail.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Aujourd'hui, tout le monde se sert plus ou moins d'un ordinateur à un moment ou un autre de sa journée de travail... mais d'après l'Observatoire IDC pour Microsoft, la proportion de salariés qui vont devoir manier en permanence les logiciels et les terminaux de toute sorte va exploser : la part des salariés ayant des compétences numériques va augmenter de 59% dans les cinq ans.
Tous les travailleurs en col blanc sont concernés, mais plus particulièrement les directions marketing, finance et RH. Les commerciaux aussi, et même les professions des services à la personne, comme infirmière à domicile, vont devoir manier de nouveaux outils connectés, nomades et très technologiques.

Pour Nathalie Wright, directrice de la Division Grandes Entreprises et Alliances chez Microsoft, ça n'est pas la prise en main qui va poser problème, mais ce que ça va changer dans l'organisation de l'entreprise, notamment pour les managers, qui vont devoir superviser leurs équipes autrement.
Avec ces évolutions, il y a aussi des métiers qui vont se développer. Comme statisticien et community manager. Des métiers qui devraient embaucher dans les prochaines années.

Les experts de Linux ont la cote

Selon le site d'emploi spécialisé Dice, les experts de "l'open source" sont de plus en plus recherchés et du coup, leurs salaires augmentent deux fois plus vite que les autres.

Le meilleur ouvrage sur le monde du travail

Le prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail a été remis par le Toit citoyen à "Le travail invisible", de Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon, chez François Bourin éditeur. Son propos : la financiarisation de l'économie a fait disparaitre le travail. Un essai qui déroule la logique qui nous a conduit à cette situation absurde.

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