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McDonalds condamné à payer 250.000 € à une cadre

Elle avait travaillé jusqu'à 90 heures par semaine pendant une dizaine d'années : une jeune femme cadre chez McDonald's vient de se voir payer ses heures supplémentaires et ses congés non pris. Une brèche dans le "forfait-jour" propre aux cadres ?
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Une jeune femme de 33 ans, cadre chez Mac Donald's dans les Côtes d'Armor, vient de se voir attribuer 250.000 euros d'indemnités par le conseil des prud'hommes de Guingamp (22). La chaîne de restauration a fait appel de la condamnation.
La femme assure avoir travaillé 7 jours sur 7, parfois de 7 heures du matin à minuit, pendant plusieurs années, en particulier de 2006 à 2009. Après avoir débuté comme équipière, elle a gravi les échelons, dirigeant des restaurants et encadrant des équipes.
Le conseil des prud'hommes a donc condamné un employeur à payer des heures supplémentaires à un cadre, alors que le temps de travail des cadres autonomes suit le régime du "forfait jour". A ce titre, les cadres ne peuvent en principe percevoir d'heures supplémentaires. Il fait suite à une décision de la Cour de Cassation qui, en juin 2011, avait encadré l'utilisation du forfait-jour.
Ce jugement ouvre-t-il la porte à d'autres demandes de la part de cadres qui travaillent de longues heures sans être rétribués davantage ? Les réponses de maître Olivier Khatchikian, avocat spécialisé en droit du travail.

Travail de nuit : un risque accru d'obésité

On savait déjà que le travail de nuit n’était pas bon pour la
santé, mais une nouvelle étude vient de montrer que les travailleurs nocturnes
étaient davantage sujets à l’obésité et au diabète que les autres. En cause,
tout simplement, une mauvaise alimentation.
La revue "Plos médecine" indique que ces
travailleurs postés avalent trop souvent des sandwiches, des plats préparés et
des sucreries… et que cela augmente de moitié leur risque d’être en surpoids ou
d’avoir un diabète de type 2, le diabète qui est directement provoqué par la "malbouffe".

Les auteurs de cette étude insistent sur le fait que les
entreprises qui emploient des travailleurs de nuit doivent faire un effort tout
particulier pour permettre à ces salariés d’avoir une alimentation équilibrée.

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