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Les vélos taxis, une autre façon de créer sa boîte

Vous les avez peut-être vus sillonner la ville : les vélos taxis. Derrière cette nouvelle mode, il y a… des emplois ! Un nouveau système de  "micro-franchise" est lancé aujourd’hui pour permettre aux chômeurs… de se remettre en selle.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un vélo taxi dans Paris © Maxppp)

Les vélos taxis arrivent. Rien qu’à Paris, ils sont déjà 200. Loin derrière Londres, qui en compte 2.000. C’est dire si on n’en est qu’au début de l’aventure, pour ces triporteurs à assistance électrique.

Les vélos taxis, c’est plus qu’une mode sympa et dans l’air du temps. C’est désormais la possibilité de créer sa petite entreprise pour des centaines de personnes auxquelles les banques ne veulent pas prêter d’argent. L’Adie, un organisme qui distribue des micro-crédits depuis plus de 25 ans, vient de nouer un partenariat avec Cyclopolitain, le leader français des compagnies de cyclo-taxis. L’Adie aide les personnes en difficulté à devenir des franchisés de ce réseau de vélo-taxis. Elle leur prête l’argent nécessaire et les accompagne dans leurs premiers tours de roue d’entrepreneur. 8.000 euros pour acheter le véhicule.

Le droit d’entrée dans le réseau est de 240 euros et la redevance mensuelle de 80 euros

Des chiffres très très faibles par rapport à tous les réseaux de franchise ! Mais qui permettent à des chômeurs de devenir entrepreneur.

C’est le principe de la "micro franchise solidaire". Une idée qui devrait permettre de créer jusqu’à 5.000 emplois dans les dix ans à venir.

Les premiers kilomètres des micro-franchisés sont encourageants. Les clients, ce sont par exemple des personnes âgées qui se rendent chez le médecin. Des touristes, bien sûr. Mais aussi des petites magasins qui n’ont pas de service de livraison. Sans compter la pub.

Pas de bruit, pas de pollution et en plus du boulot : le projet a tout pour plaire.

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