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Les trois copains musiciens ont créé un nouveau concept d'apprentissage de la musique

Créer sa propre entreprise, son propre emploi. Ils l'ont fait et ils nous racontent leur idée et leur aventure. Aujourd'hui, ils sont trois, ils n'ont que 27 ans et ils ont ouvert une école de musique en ligne, Carpe Dièse, avec un concept vraiment nouveau.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Carpe Dièse)

Carpe Dièse, ce sont des cours de musique en ligne, mais avec des professeurs particuliers, qui vous parlent en direct, par web cam, qui vous corrigent et suivent vos progrès, au moment de la journée que vous avez choisi, sans bouger de chez vous.

Internet fourmille de vidéos payantes qui décortiquent les riffs de Jimmy Hendricks. Mais si vous placez mal vos doigts, personne n'ira vous corriger. L'idée de Léni, Anthony et Victor, c'est de marier les possibilités d'internet et l'intimité d'un cours particulier.

HEC, centrale, Supélec : les trois garçons se sont rencontrés pendant leurs études, autour de la musique. Et très vite, ils sont passés de leur passion commune à une furieuse envie d'entreprendre.

Ils jouent du rock, mais les études de marché et les business plans, ils connaissent aussi: ils ont même fait une thèse sur le e-learning, la formation en ligne, et sur les Moocs, ces nouveaux cours qui permettent de suivre gratuitement les cours des grandes universités.

C'est comme ça que Carpe Diese est né.

Et c'est comme ça qu'ils se sont aperçus que l'idée qu'ils avaient eu en jouant de la musique ensemble, était en fait une offre nouvelle dans l'univers de la musique.

Concrètement, Carpe diese vous met en relation avec un prof, sélectionné par l'équipe.

On a un rendez-vous par semaine, en face à face grâce à la webcam. Le site prend une commission sur le prix des cours. Tout ça coûte cher : un site efficace, recruter des profs, une communication dynamique du référencement sur internet. Il a fallu casser la tire-lire, mais ça n'a pas suffit. Ils ont levé 170.000 euros au culot : ils ont noué des partenariats avec des magasins de musique et des éditions musicales. Ils se sont fait conseiller par Pierre Kosciusko-Morizet, l'inventeur de PriceMinister et d'autres vedettes de la net economy. Avec des réactions plus que positives.

Aujourd'hui. ça démarre, mais les projets fourmillent. Et si Leni, Anthony et Victor sont devenus entrepreneurs, ils n'ont rien lâché sur la musique, et continue de jouer dans la salle de répététion qui est juste à côté de leurs bureaux.

 

 

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