Les petites entreprises, un gisement d'emplois sous exploité
Il y a un blocage dans le marché de l'emploi. D'un côté, trois millions trois cent mille chômeurs. Et de l'autre, des entreprises qui n'arrivent pas à recruter. Et ce que cette nouvelle enquête met en lumière, c'est que ce blocage concerne surtout les plus petites entreprises. Selon l'étude produite par Météojob et Companéo, une petite entreprise sur six a renoncé à embaucher faute d'avoir trouvé un candidat. Dans le meilleur des cas, les recrutements sont retardés...
Il y a plusieurs raisons. D'abord dans l'industrie, on manque de vocations. Il y a de moins en moins de jeunes qui se forment à ces métiers. C'est le système de formation qui est donc en cause.
Et puis passer des annonces sur des sites d'emploi classique, ça coûte cher. Plusieurs centaines d'euros. Idem pour les cabinets de recrutement.
Du coup, pour recruter, les petites entreprises ont surtout recours aux "vieillles méthodes" : les candidatures spontanées, la cooptation et puis Pôle Emploi. Pas très efficace.
Au contraire des grands groupes, qui ont les moyens de "bombarder" tous les médias quand elles recrutent, les TPE et PME peinent à faire connaître leurs besoins.
Alors, comment trouver, ces petites entreprises qui recrutent ? Il faut d'abord chercher près de chez soi, prospecter dans son secteur d'activité. Faire du réseau, c'est essentiel pour connaître les postes à pourvoir dans ces entreprises trop discrètes. Facebook vient de lancer avec CGPME un service qui s'appelle "les PME recrutent". Mais, la visibilité, c'est clairement là où le bat blesse.
On passerait plus de trois heures par jour en réunion
Les trois quarts des salariés estiment qu'ils y perdent du temps. Dommage parce que selon une étude réalisée par Perforny, on y passerait exactement trois heures et sept minutes par jour en moyenne. Un salarié sur deux déplore de ne pas savoir assez ce qu'une réunion a donné concrètement.
Le classement des métiers à hauts risques pour le couple
Danseur, masseur et barman : ce serait dans ces métiers que l'on se séparerait le plus, selon une étude rapportée par le quotidien anglais Telegraph. A l'inverse, parmi les plus fidèles, les pédiatres. Entre pédiatre et barman, les occasions de nouvelles rencontres ne sont en effet pas les mêmes.
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