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Le travail en temps partagé, une solution pour l'emploi des cadres et des seniors

Le travail à temps partagé, la formule concerne surtout les cadres et notamment les plus seniors d'entre eux. Ca n'est peut-être pas LA solution au chômage, mais ça permet de retrouver quelques jours d'activité par semaine, puis davantage. Pour certains, c'est aussi une façon de travailler différemment, de ne plus être cinq jours par semaine dans la même entreprise, de varier les environnements et les problématiques.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
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Le travail à temps partagé permet à un cadre au chômage de retrouver une activité, même partielle. Deux jours, dans une entreprise, deux jours dans une autre, quelques jours dans le mois pour une troisième. Pour certains, seniors ou jeunes, c'est même une autre façon d'envisager le travail.

Pour les entreprises, c'est aussi une formule gagnante, souligne-t-on à la CDME, l'association "Cadres détachés multi-employeurs". Beaucoup de TPE et PME n'ont pas les moyens de se payer un cadre à temps complet. Et pourtant elles auraient besoin de leurs compétences pour se développer et souvent ça les freine. Le "cadre multi-employeurs", la formule est assez répandue chez les informaticiens. Ca se développe aussi dans les ressources humaines ou pour les achats.

La formule n'en est encore qu'à ses débuts, mais sur le principe elle intéresse les entreprises : elles sont un quart à dire que la formule pourrait les séduire. La Fédération française du travail en temps partagé organise une "semaine spéciale" à partir du 12 novembre pour mieux faire connaître la formule.

Les "travailleurs détachés", le sujet qui fâche

Ils viennent de Roumanie, de Bulgarie ou encore de Chypre. Ils sont "prêtés" par une entreprise locale pour une mission, une tâche précise. C'est tout à fait légal, une directive européenne le prévoit. Le salaire de ces "travailleurs détachés" est celui de la branche dans laquelle ils travaillent. Sauf que les cotisations sociales sont celles de leur pays d'origine. Les charges patronales par exemple sont de 6,3% à Chypre, mais de 38,9% en France. Un "dumping social" qui permet aux entreprises qui ont recours à ces travailleurs détachés de casser les prix et qui donne lieu à de très nombreux abus... tout à fait conformes à la réglementation européenne...

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