La salariée d'EDF qui est devenue écrivain public
D'écrivain public, Joëlle Courant dit que c'est "l'un des plus vieux métiers du monde".
Il reste d'actualité : avec deux millions et demi de personnes qui ont du mal avec l'écriture et la lecture, il y a du travail pour les écrivains publics. Leur métier comporte deux facettes. C'est d'abord l'aide à ceux qui ne savent pas écrire, pour leurs démarches administratives et tous les écrits de la vie courante. Et puis il y a le volet biographique.
Concrètement, il faut une dizaine d'entretiens d'une heure avec la
personne dont on raconte l'histoire. Plus environ sept heures d'écriture
par entretien. Il y a un certain engouement pour ces sagas familiales. C'est
facile et abordable : de 1.600 à 2.000 euros maximum.
Pour se lancer, Joëlle Courant a tenu à suivre une formation universitaire. Il y en existe deux en France, une à Toulon, une à la Sorbonne nouvelle à Paris. C'est une licence professionnelle qui se fait donc en un an. On alterne stages et cours magistraux. On apprend le droit, l'informatique, il y a des ateliers d'écriture, une formation à la création d'entreprise, aussi.
"Porteuse de mots" s'est lancée en juin dernier et les débuts sont prometteurs.
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