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La grande galère des salariés aidants familiaux

Ils travaillent, mais doivent aussi s'occuper d'un proche malade ou dépendant, souvent âgé. Les salariés "aidants familiaux"  sont entre deux et quatre millions en France. Pour eux, que l'on appelle parfois "les soutiers du care" , il est très difficile de concilier obligations personnelles et vie professionnelle.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Vieillissement de la population, développement des maladies chroniques - on prévoit par exemple deux millions de malades d'Alzheimer en 2030 - et enfin le recul de l'âge de la retraite : de plus en plus de salariés vont devoir concilier leurs obligations professionnelles et les soins à un parent dépendant.
Certaines entreprises ont pris en compte ce phénomène et offrent à leurs salariés des sites intranet où ils peuvent trouver des informations. Il y a aussi des plateformes téléphoniques. Comme chez Bayard et Danone. Les gens peuvent se confier, avoir des conseils personnalisés, des réponses à des problèmes juridiques, des solutions de garde.

Prendre soin d'une personne dépendante, c'est en moyenne six heures par jour. Ca a forcément des conséquences sur la vie professionnelle. Et donc sur les résultats de l'entreprise.
Alors à quoi ça ressemble la vie quotidienne d'un salarié aidant ? "C'est avant tout synonyme de fatigue, mais aussi, souvent, de désengagement professionnel et d'abstentéisme ", explique Catherine Petithomme, une ancienne DRH et psychologue clinicienne qui a monté A Tout Age, une société qui aide justement les entreprises à accompagner leurs salariés dans cette situation. "Je recommande aux salariés qui sont dans cette situation , poursuit-elle, de s'en ouvrir à leur responsable, quand c'est possible, pour éclaircir tout malentendu ".
La journée nationale des aidants, c'est le 6 octobre prochain.

Quand les femmes doivent demander à leur mari la permission de travailler

C'est la Banque mondiale qui dresse cette liste des pays où le mari doit encore donner la permission de travailler à sa femme. Des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, comme l'Iran, la Syrie, la Mauritanie, le Niger et les Emirats arabes unis... Mais aussi d'Afrique centrale comme le Cameroun, le Congo et le Gabon... et même d'Amérique du sud, comme la Bolivie.
Plus surprenant peut-être : en Russie 456 métiers sont interdits aux femmes... comme conducteur de camion agricole, aiguilleur de trains ou même plombier.

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