Ils travaillent après 65 ans : retraité et réassureur
Par goût, par obligation, pour joindre les deux bouts... Toute la semaine on s'intéresse à ceux qui travaillent au-delà de 65 ans. Mercredi, Patrick, 67 ans, très attaché à son statut de salarié, compte bien aller le plus loin possible.
Il a commencé à travailler à 15 ans. Par goût de l'indépendance. Mais le goût du travail, Patrick Delalleau le tient d'encore plus loin : "La valeur travail m'a été donnée par mon père qui a commencé comme mineur à 14 ans. Le premier livre qu'il m'a offert avait pour titre 'Par l'effort'". Quand on a travaillé si jeune, le plein de trimestres est vite fait, et à 61 ans, le facteur passe : "Quand j'ai reçu un courrier comme quoi je pouvais partir si tôt, j'ai eu peur."
Patrick travaille dans la réassurance. Les grands risques, partout dans le monde. Il est cadre dirigeant. Un emploi qu'il ne veut pas lâcher : "J'aime ce que je fais. C'est la rencontre avec une multitude de gens, de cultures, de problèmes. C'est un enrichissement, c'est d'abord la vie." Ce n'est donc pas l'argent qui le motive, mais bien son rôle dans la société. Il donne d'ailleurs des cours, transmet quand il le peut et trouve qu'il se bonifie avec l'âge.
Mais pour bien comprendre l'attachement de Patrick Delalleau à son travail, il y a une autre clé qu'il faut posséder : "J'ai la chance d'avoir une épouse fabuleuse et qui est un défi permanent et donc il faut être à la hauteur."
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