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Gestes verts : et si on passait à l'action ?

Tout ce que l'on peut faire au travail pour être plus "vert", pour réduire son empreinte carbone. Aujourd'hui des actions originales et pour certaines, très distrayantes.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Agriculture urbaine au siège de la Ratp à Paris. Photo d'illustration. (MAXPPP)

Des tomates, des fraises, des courgettes et du thym. On ne compte plus les entreprises qui proposent à leurs salariés de jardiner à l'heure du déjeuner. Ipsos compte 200 mètres carrés de potager au bord du périphérique parisien. La Poste 700 mètres carrés sur les toits de la porte de la Chapelle à Paris. Chez Fleury Michon, à Pouzauges, en Vendée, c'est 1 000 mètres carrés. Mais on peut aussi, c'est la grande mode, avoir un potager d'intérieur. Des start-up comme Ciel mon radis ou Aura en propose sur deux mètres carrés. On peut même avoir une mini tour de deux mètres de haut, en aquaponie. Un bassin avec des poissons, dont les déjections nourrissent les plantes. Non seulement cela destresse, mais cela sensibilise aux vertus de l'alimentation saine et fraiche. Dans tous les cas, cela ressoude et cela crée du lien à l'intérieur de l'entreprise, autour d'animations régulières et de la venue d'un jardinier.

Il y a aussi les ruches. Les ruches d'entreprise, c'est un mouvement qui a une dizaine d'années et qui ne cesse de rallier de nouveaux adeptes. Il faut compter entre 1 500 et 2 000 euros par an pour deux ruches. Les déclarer à la direction départementale de la protection des populations. Et c'est parti pour des ateliers qui permettent aux salariés de mieux se connaître et d'être plus sensibles encore aux questions environnementales. Même si les ruches d'entreprises ne résoudront pas le problème de la surmortalité des abeilles, la nouvelle tendance ce sont les ruches interentreprises, selon Pierre Darnet, des Jardins de Gally. Il y a de la place sur les zones d'activité. Sans compter que les salariés sont invités à planter des végétaux, des fleurs notamment, pour nourrir les colonies. La seule Apiterra, implanté depuis longtemps sur le marché des ruches d'entreprises, en a installé près de 500. 98% des clients renouvellent leur contrat.

Deux autres axes pour être vraiment vert

D'abord la reforestation. Depuis dix ans, Reforest'Action propose par exemple aux entreprises de planter un arbre pour chaque produit vendu. Les salariés peuvent choisir l'emplacement des nouveaux arbres. D'autres boîtes emmènent leurs collaborateurs sur le terrain pour compenser leur bilan carbone en plantant de nouveaux arbres. Cela se fait même en famille, c'est encore plus sympa. Et puis de plus en plus, on voit des entreprises organiser des collectes de déchets autour d'elles, sur une plage, en forêt... Là aussi d'une pierre deux coups : on nettoie l'environnement et on fédère les salariés autour d'une action concrète.

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