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Conducteur de lignes automatisées : une profession qui gagnerait à être connue

"C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes. Certaines professions peinent à attirer les candidats et ne connaissent pas le chômage. C'est le cas du métier méconnu de conducteur de lignes automatisées.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Robots utilisés dans l'industrie automobile © Maxppp)

Les robots sont partout et il faut bien des êtres humains pour les piloter et les maintenir en état de marche. Grâce notamment au CICE, le crédit d'impôt compétitivité des entreprises, beaucoup d'industries ont investi dans des machines. On recherche dès cette année quelque 7.000 conducteurs de lignes automatisées. Et ce métier est promis à un grand avenir.

Les recruteurs se trouvent dans l'automobile, la chimie, la métallurgie, la mécanique, mais aussi dans l'environnement : les grandes plateformes de tri, par exemple, ou tout ce qui concerne l'approvisionnement en eau vont rechercher des conducteurs de ligne. Dans l'Ouest de la France, le secteur agro-alimentaire a de gros besoins. Et dans le Sud-Ouest, c'est l'aéronautique.

La profession essaie de se féminiser

Barbara Muntaner, rédactrice en chef du site Cidj.com, notre partenaire, donne quelques pistes de formation : "On peut démarrer avec un bac pro pilotage de systèmes de production ou alors bac pro maintenance des équipements industriels, et puis on peut faire ensuite un BTS de maintenance industrielle, ou des DUT du secteur industriel, voire après des licences pro. On peut dire que la tendance sur ces métiers est à une haute qualification de ces postes, mais on peut tout à fait démarrer avec un bac pro et monter en compétence jusqu'à des diplômes d'ingénieur ."

Ce métier à l'image encore très masculine essaie de se féminiser. Les portes sont donc encore un peu plus grand ouvertes si vous êtes une jeune fille. Les salaires ? 1.700 euros brut avec un BTS, mais bien plus pour une formation plus pointue.

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