Chauffeur de car : une profession qui peine à remplacer les départs en retraite
Encore une profession qui va connaître de massifs départs à la retraite dans les sept ans qui viennent. Mais pas seulement. Il y a aussi 2% d'emplois en plus chaque année dans les transports. Notamment dans les grandes agglomérations, il faut répondre aux nouveaux besoins d'une population qui connaît de plus en plus les horaires décalés et qui a besoin de se déplacer pour se rendre au travail. Sans compter que d'ici 2020, la loi Macron sur la libéralisation du transport pourrait créer 10.000 emplois.
Le gros de ces emplois va au transport scolaire. Un secteur qui attire peu parce qu'il n'offre qu'un complément de revenus et des temps partiels. Mais les grandes régies de transports, qui gèrent des bus et des trams, recrutent aussi. Pour exercer, il faut le permis D, que l'on ne peut passer qu'à partir de 21 ans, et la FIMO, la formation initiale minimale obligatoire. Elle se passe en 140 heures et elle le plus souvent payée par l'employeur. On apprend la gestion de la caisse, les règles de sécurité, à réagir en cas de problème et à donner des premiers secours.
Des formations de courte durée
Mais pour être vraiment sûr de trouver tout de suite un poste de conducteur, il y a quelques formations courtes détaillées ici par Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse : "Il y a un CAP d'agent d'accueil et de conduite routière, transport de voyageur qui permet d'accéder à ce métier, un bac pro transport, un CFP, un certificat de formation professionnelle conducteur routier avec une option voyageur, un TP qui est un titre professionnel de conducteur du transport routier interurbain de voyageurs - l'Afpa par exemple propose ce type de formation ."
Les salaires sont modestes au départ, un peu plus du smic, mais il faut y ajouter les primes de weekend et de nuit. Sans compter qu'il s'agit presque toujours de CDI.
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