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C'est mon boulot. WeWork attaque le marché français du coworking

WeWork ouvre un espace de coworking à Paris. 2 400 postes de travail et un espace de rencontres y sont disponibles. 

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Comment sommes-nous vus par les travailleurs étrangers installés en France. Aujourd'hui la vision d'une américaine. (MAXPPP)

C’est un immense espace de coworking qui ouvre ses portes, lundi 3 avril , à Paris. 2 400 postes de travail y sont aménagés. Bien plus que des bureaux à partager, c’est surtout une communauté où tout est fait pour que les membres fassent des affaires entre eux.

C’est par le neuvième arrondissement de Paris, rue La Fayette, que l’Américain WeWork a décidé d’attaquer la France. Le géant qui est valorisé à 17 milliards de dollars est présent partout dans le monde. Il compte, par exemple, douze espaces de coworking à Londres, mais il ignorait jusqu’à présent le marché français. La France devient le treizième pays et Paris la 30e ville où la "licorne" américaine vient développer son concept. C’est le signe que le coworking est arrivé en France à maturité. La firme va d’ailleurs ouvrir un deuxième espace dans le Marais à Paris, en octobre. 1 200 bureaux s’ajouteront aux 2400 offerts dès aujourd’hui. En tout, la communauté des abonnés à la formule WeWork – car il s’agit bien d’une communauté, d’un réseau qui frôlera les 100 000 membres.

D'abord, des rencontres

Le coworking existe depuis dix ans et on compte près de 400 espaces de bureaux partagés en France. Partout, le principe est le même : les indépendants ou les petites sociétés qui prennent des bureaux dans ces espaces s’aperçoivent qu’ils peuvent s’épauler, faire des affaires ensemble. Mais avec WeWork, on entre dans une autre dimension. Comme dans un club de vacances, tout est fait pour que les membres se rencontrent. Résultat : la moitié d’entre eux font du business ensemble.

Ces rencontres, c’est d’abord à chaque étage un bar où tout est gratuit : café, thé ou bière. Ce sont des cours de yoga, de pilates, de boxe ou de danse. C’est un petit déjeuner gratuit une fois par semaine. Et puis des conférences sur des questions qui intéressent les membres. C’est surtout une application, un réseau social, qui fédère les 100 000 membres de la communauté partout dans le monde. On peut y proposer ses services ou rechercher des professionnels. La formule a un coût : 665 euros en moyenne par mois. C'est cher, mais pour ceux qui s’inscrivent, la formule est vendue comme un investissement, un pari que dans cette ruche, on pourra faire son miel.

En bref

Les chômeurs pourront faire réparer leur voiture moins cher. Pôle emploi et Renault viennent de signer un accord pour que les chômeurs qui ont besoin de faire réparer leur voiture ou d’en acheter une d’occasion puissent bénéficier de prestations à prix coûtant dans les  "garages solidaires" du groupe. C’est le conseiller Pôle emploi qui pourra orienter les chômeurs qui en ont besoin de cette formule, partout en France.

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