Cet article date de plus de cinq ans.

C'est mon boulot. Un couple expatrié en Chine rachète une biscuiterie dans la Sarthe

Tout l'été dans "C'est mon boulot" on s'intéresse à ceux qui ont changé de métier, changé de vie. Jeudi, Alexandra et Antoine Pelletier, revenus de Chine pour reprendre une biscuiterie dans la Sarthe.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des produits de la Maison Drans à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). (Maison Drans)

Dans le couple, c'est Alexandra qui a une histoire particulière avec les biscuits : "Je suis une passionnée de biscuits. J'ai grandi avec des biscuits. J'ai mangé tous les biscuits qui peuvent exister en France." Elle a toujours travaillé dans les biscuits, une marque française bien connue. Elle a ensuite suivi son mari Antoine à Shanghai, où elle a de nouveau travaillé pour les biscuits.

Au bout de cinq ans, avec la naissance de leurs deux filles, ils décident de rentrer : "C'est vrai qu'en étant à l'étranger, on se rend compte de tout l'attachement que l'on a pour son pays, de toutes les qualités qu'a notre pays et on avait envie de rentrer et de créer quelque chose pour notre pays." Pour faire quoi ? Alexandra le sait et ça ne se discute pas.

Moi je suis la passionnée du biscuit et Antoine aime l'entreprenariat, donc ensemble, en alliant ces deux compétences et ces deux envies, c'est devenu de l'entrepreneuriat dans le biscuit.

Alexandra

à franceinfo

Ils veulent créer une marque, puis se ravisent, cherchent à racheter. Il y a des agents spécialisés dans ce domaine. La deuxième visite est la bonne. La Maison Drans, à Sablé-sur-Sarthe, une biscuiterie centenaire. "Tout ce que l'on a gagné en Chine est passé dans l'entreprise. On y croit. On a des objectifs assez rapides, comme c'est petit. Avec l'idée que l'année prochaine, on commence à générer notre trésorerie." dit Antoine. Le couple vit sur ses fonds propres, il ne se paye pas pour l'instant. Ça ne va pas durer. Et en attendant, tout le monde pousse derrière ce projet.

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