C'est mon boulot. Les jeunes très branchés cherchent du travail sur les réseaux sociaux
Pour les étudiants et les jeunes diplômés, la recherche d'emploi en est déjà à sa version 2.0. Ils utilisent massivement les réseaux sociaux et les entreprises ont intérêt à s'adapter.
Les étudiants et les jeunes diplômés à la recherche d'emploi utilisent massivement les réseaux sociaux. Les entreprises ont intérêt à s'adapter. Ça n'est désormais plus une option. Avoir ou ne pas avoir un profil sur les réseaux sociaux professionnels. Les étudiants et jeunes diplômés issus de la fac ou des grandes écoles disent oui sans équivoque. En 2013, ils n'étaient "que" 79% à avoir un profil. Ils sont aujourd'hui 90%. Et il n'y a plus photo, c'est bien sur l'américain Linkedin qu'ils vont, là encore à 90%, laissant loin derrière la concurrence, à en croire une enquête publiée jeudi 1er juin par le site d'emploi JobTeaser aidé de l'Edhec, l'école de commerce de Lille.
Comment se servent-ils de ces réseaux sociaux ?
C'est de la recherche d'emploi, pure et dure. Ils ont compris que les réseaux sociaux pouvaient vraiment leur permettre de trouver du travail. D'après cette enquête les jeunes candidatent de plus en plus à des annonces parues sur ces supports. Autre forte progression, le nombre de jeunes qui ont été approchés par un recruteur via un réseau social. Ils ne sont pas moins de quatre sur dix ! Des réseaux qui leur permettent aussi de préparer des entretiens de recrutement : ils vont à la pêche aux informations et ils arrivent mieux informés.
Les autres réseaux, comme Facebook et Twitter, les jeunes s'en servent pour chercher du travail, mais moins. Facebook continue de progresser, mais doucement. Un tiers des jeunes ont quand même déjà postulé à une offre parue sur ce réseau. Un tiers aussi sont fans d'au moins une page entreprise. Quant à Twitter, les étudiants et les jeunes diplômés s'en servent mais plus pour faire de la veille, pour avoir des informations sur les entreprises qui les intéressent, mais pas directement pour chercher du travail. Au final, la nouvelle génération joue sur les trois tableaux – LinkedIn, Facebook et Twitter – pour chercher du boulot, mais elle en fait des usages très différents.
Et tout ça avec leur téléphone : c'est une très forte tendance de cette enquête, les trois quarts des jeunes ont pris le train du recrutement par mobile, ce que l'on appelle aussi le m-recrutement. Le smartphone arrive devant l'ordinateur et un jeune sur deux a déjà téléchargé une application mobile dédiée à l'emploi. Les entreprises ont intérêt à suivre.
En bref
Laisser faire les injures et les plaisanteries racistes dans une entreprise peut coûter cher. La SNCF vient d'être condamnée à verser 40 000 euros à l'un de ses salariés qui avait été l'objet de "propos blessants et dégradants" de la part de deux collègues pendant une longue période. Les juges ont estimé que la direction n'avait pas pris des mesures suffisantes pour faire cesser ces humiliations.
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