A quoi ressemblera notre travail dans 15 ans

Les prévisions de Christine Balagué, chercheuse à l’institut Telecom Paris, co-présidente de Renaissance numérique, un « think tank » consacré aux nouvelles technologies, et auteur de « Réseaux sociaux et entreprise », chez Pearson.

Les Allemands brouillés avec le travail

C’est un cliché qui s’effrite, le monde vacille sur ses bases : les Allemands et le travail, ça n’est plus le grand amour. C’est le correspondant du journal "La Croix" qui l’écrit : on ne compte plus les unes de magazine sur l’épidémie galopante d’ "allergie au travail" qui frappe outre-Rhin.Les arrêts de travail pour « dépression » et « épuisement » sont bien plus nombreux et surtout deux fois plus long qu’il y a dix ans.
Sur une échelle de satisfaction qui va de 0 à 10 – zéro pour "totalement insatisfait de son travail" et dix pour "totalement satisfait" - la moyenne est en constant recul. Elle s’élève à 6,8 aujourd’hui… dans les eaux de la France – eh oui – et de la Pologne.N’allez pas imaginer pour autant que les Allemands seraient en train de perdre leurs "fondamentaux", comme on dit en sport.
Pour expliquer ce phénomène, le journal « La Croix », mais aussi le grand hebdomadaire "Der Spiegel" a une explication très simple et concrète : la faiblesse des salaires. Le salaire moyen aurait baissé de plus de 4% en dix ans. Et ce sont les plus petits revenus qui sont les plus touchés. Pas de quoi en effet donner envie d’aller pointer le matin.