2.000 bénévoles pour aider les seniors au chômage à retrouver confiance
Perdre son travail quand on approche de la fin de carrière, c'est souvent vécu comme un drame. Il faut faire le deuil d'une partie de sa vie, se projeter dans l'avenir. Un travail que l'on peut pas faire tout seul. C'est notamment à cette tâche que se consacrent les deux mille bénévoles de l'association Egée. Ce sont tous des retraités, d'anciens chefs d'entreprises, cadres, enseignants. Tous avec une grande expérience du monde du travail. Pour Bernard Abraham, président de l'association Egée, la plupart des seniors qui perdent leur emploi ne sont pas du tout préparés à cette situation.
Pour passer ce cap, il faut aller vite , surtout ne pas s'accorder quelques mois pour souffler. Pour les spécialistes de l'accompagnement des chômeurs, il ne faut pas perdre de temps, il faut crever l'abcès au plus vite.
Pourquoi se confier à un senior ? C'est une relation de confiance qui s'établit, entre celui qui a besoin de faire le point, et son parrain. Ca n'est pas un psy, ni un coach, simplement quelqu'un de disponible , avec en effet une grande expérience du travail et de la vie.
Egée aide aussi ces chômeurs à créer leur propre entreprise. Une voie qu'emprunte plus d'un tiers des seniors accompagnés par l'association. Le suivi peut s'étendre sur plusieurs années, avec des taux de réussite de l'ordre de 90% à cinq ans.
Plus de 80.000 euros à une femme enceinte licenciée abusivement
La somme est importante. Il faut dire que le procédé était gros, lui aussi. Une responsable commerciale informe son employeur qu'elle est enceinte. Quinze jours après, sanction pour "manque de transparence". Un mois plus tard avertissement. Puis on lui demande de justifier ses activités sur les deux dernières années. Quelques semaines après, c'est le licenciement. Il aura fallu plus de trois ans pour que l'affaire soit jugée, mais la jeune femme, soutenue par le Défenseur des droits, obtiendra donc plus de 80.000 euros, prononcés par le conseil des prud'hommes de Nanterre.
Un millier d'embauches chez Airbus
Quand on vend des avions, il faut les fabriquer. Le géant de l'aéronautique recrute un millier de personnes, la plupart à Toulouse, les autres à Nantes et à Saint-Nazaire. Airbus recherche des profils expérimentés, trois ans minimum. Il faut parler anglais. Quant aux métiers, ce sont surtout des postes en production : techniciens et ouvriers spécialisés en mécanique, électronique, qualité, peinture, soudage. Mais il y a aussi des postes sur les systèmes d'information ou l'approvisionnement. Airbus veut recruter un quart de femmes et un tiers de jeunes diplômés.
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