Nicolas Vanier : "La carte bleue permet de pénaliser les produits énergivores et de choisir ceux qui respectent la nature."
Pour les fêtes, C'est mon assiette passe les weekends à la tour Eiffel, où Thierry Marx reçoit des personnalités dans son restaurant "Madame Brasserie". Aujourd'hui l'aventurier Nicolas Vanier.
Chaque dimanche sur l’antenne de franceinfo, le chef deux étoiles Thierry Marx aborde une réflexion sur la manière dont on mange aujourd’hui et dont on mangera demain. Cette réflexion, nous la prolongeons ici, dans son restaurant au premier étage de la tour Eiffel Madame Brasserie, en compagnie de Nicolas Vanier, aventurier, explorateur, écrivain, cinéaste, homme engagé pour l’environnement.
La question de l’alimentation est au cœur de ses préoccupations quand il part pour plusieurs mois avec ses chiens dans le grand Nord : "Minimum de poids, minimum de volume, maximum d'énergie et si possible du plaisir, un plaisir qui vient de ce que je trouve dans la forêt, ce qui donne un sentiment de gratitude vis à vis de la nature."
On mange en effet sans se rendre compte d'où viennent les produits, on consomme du papier sans réaliser qu'il est issu du bois, on s'est éloigné de la notion même de se "restaurer", etc. Aujourd'hui, les produits ultratransformés nous coupent de toute relation avec la terre nourricière.
"Prenons conscience que le roi du monde, qu'on le veuille ou non, c'est le consommateur !" Nicolas Vanier explique que la carte d'électeur c'est très bien, mais que "la carte bleue permet de pénaliser les produits énergivores et qui détruisent l'environnement, et elle offre à l'acheteur la possibilité de favoriser les produits les plus respectueux".
Nicolas Vanier vient de publier son dernier roman C'est le monde à l'envers (XO Éditions).
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