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Bocuse d'Or : qui pour succéder à Davy Tissot ?

Lyon est durant tout le weekend la capitale mondiale de la gastronomie. C’est le Sirha, salon de l’hôtellerie-restauration, où va être décerné le Bocuse d’Or.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Lors de la dernière édition du Sirha Lyon, en 2021, le chef Davy Tissot, sacré Bocuse d'Or, avait présenté ses plats au président Emmanuel Macron. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

Le Bocuse d’Or est un peu le championnat du monde de la cuisine. Un concours international créé par Paul Bocuse en 1987. Après une première sélection par continent, 24 chefs représentent chacun leur pays. Ils vont s’affronter demain dimanche 22 janvier et lundi 23, en public, dans des épreuves de très haut niveau. L’occasion d’un focus sur l’état des lieux de la gastronomie. 

Régis Marcon, président du Comité international d’organisation des Bocuse d’Or, s'enthousiasme : "Le click and collect avait été le thème d'il y a deux ans, en raison de la crise sanitaire. Cette fois-ci, c'est nourrir les enfants, pour voir comment dans chaque pays on a une idée de ce qui peut apparaître plus attrayant et plus gourmand pour les enfants."

Naïs Pirollet tentera de garder le trophée en France

Régis Marcon fut le vainqueur du Bocuse d’Or en 1995. L’an dernier, c’est un autre français, Davy Tissot, qui l’avait emporté, ramenant le trophée en France après une longue domination des pays nordiques. Il avait dans son équipe Naïs Pirollet, la cheffe qui va représenter la France demain samedi et lundi 23 janvier, en marge du Sirha Lyon. Ce salon professionnel attire plus de 200 000 visiteurs du monde entier.

Là aussi, durant cinq jours, on fait le point des problématiques actuelles, comme l'explique son directeur, Luc Dubanchet : "La restauration est confrontée à différentes crises (climatique, géopolitique, de main-d'œuvre, ou économique, avec l'augmentation des tarifs sur l'électricité, les matières premières ou les inox), mais elle est résiliente et a su se relever après quasiment un an d'arrêt durant la crise sanitaire."

En effet, les restaurants ont fait le plein durant les fêtes et, l’été dernier, la filière a enregistré une augmentation de 25% des réservations. 

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