États-Unis : le "drumboxing", nouvelle discipline mêlant boxe et percussions, fait des adeptes à Malibu

Après le "chess boxing", un mélange entre échecs et boxe, voici venu le "drumboxing", une nouvelle discipline qui a vu le jour à Los Angeles.
Article rédigé par Loïc Pialat
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Un cours de drumboxing, dans un studio à Malibu, aux États-Unis. (Capture d'écran, compte Instagram, @drumboxing)

Cette nouvelle discipline se pratique dans un studio de boxe, on ne peut plus classique, de Malibu, à l'ouest de Los Angeles. Les classiques miroirs et sacs de frappe se retrouvent donc accompagnés par des congas, des tambours cubains.

Les participants tapent sur les tambours en suivant le rythme afro-cubain donné et écrit par le professeur ou entraîneur de "drumboxing". Forcément, le tempo change, s’accélère et ralentit au cours de la séance. L’idée est de travailler le cœur évidemment mais aussi le cerveau, en se concentrant sur le rythme et logiquement, des erreurs sont faites, mais elles font partie de l'exercice.

La journaliste du Los Angeles Times, qui a tenté l’expérience raconte que la moitié des gens présents, une majorité de femmes, portaient des gants d’arts martiaux mixtes, plus fins que des gants de boxe. L'ex-top model, Cindy Crawford et la chanteuse LeAnn Rimes feraient partie des amatrices de la discipline.

Une discipline pour améliorer la concentration

On dépenserait entre 200 et 400 calories par séance, sans trop forcer et entre 600 et 800 en y mettant plus d'intensité, selon l'inventeur de la discipline. Mais elle possède une longue liste d'autres avantages, comme une meilleure gestion du rythme, une meilleure maîtrise de ses mouvements, une meilleure concentration et elle apprendrait à dépasser ses erreurs. Au point que les participants devraient bientôt pouvoir comparer l’activité de leur cerveau avant et après une séance via une électroencéphalographie.

Comme ces séances peuvent être exigeantes physiquement, elles poussent aussi à la résilience. Une drumboxeuse, qui a souffert plus jeune de dyslexie et de difficultés en termes de coordination, raconte aussi au Los Angeles Times que les séances l’aident à faire le plein de confiance.

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L'inventeur de la discipline est John Wakerfield, un percussionniste à l'opéra de Los Angeles. Il a commencé à travailler sur le rythme des tambours dans le monde du sport il y a 14 ans, dans une salle de boxe où un entraîneur lui a demandé de voir s’il pouvait aider un de ses combattants à se relâcher avec la musique. L'expérience a eu pour résultat, l'amélioration du niveau de concentration de l’athlète, à tel point que d’autres boxeurs se sont joints à l’exercice.

Petit à petit, la discipline a évolué pour devenir le drumboxing, d’abord sous la forme de cours particulier puis avec l’ouverture du studio à Malibu. La discipline n'est pas encore disponible pour tout le monde puisqu'elle n'est enseignée que dans un seul studio et la séance de 55 minutes coûte 45 dollars. L'idée est de se développer avec des cours en ligne et surtout avec la formation d’autres instructeurs pour enseigner la discipline ailleurs qu’à Malibu.

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