Pénélope et Joséphine
Ne
dites pas à Pénélope Bagieu que son personnage fétiche a des préoccupations
futiles. Sous la frange, le regard de
l'auteur vous fusille. Vous avez mal lu si vous croyez que seul son tour de
taille et ce qu'il y a dans les vitrines importent à Joséphine, jeune femme blonde,
la trentaine urbaine, dont on n'ose plus demander du coup s'il s'agit sur le
papier du reflet de la dessinatrice à succès qui, elle, hésite entre le roux et
le châtain clair...
Tout de même, on ne nous enlèvera pas de l'idée
que si un homme signait Joséphine,
les féministes de Femen ne laisseraient peut-être pas tout passer. Car
Joséphine a peur des souris, galère grave dans ses plans drague, et souffre le
martyr en salle de gym. Sans compter que le matin au réveil, dans la glace,
Joséphine ressemble à sa mère. Et s'en désole.
Pour
rire, ou au moins sourire, pas de problème... Le résultat est garanti à chaque
page. Les éditions Delcourt ne s'y sont pas trompées en rééditant les trois
tomes de Joséphine , la BD trés girly de
Pénélope Bagieu.
Pénélope
superstar pour grand écran. Toutes ses bandes dessinées, Joséphine ,
Cadavre exquis , La page blanche , sont en
train d'être adaptées au cinéma.
Une
bande dessinée récompensée au Salon du livre et de la presse jeunesse en
Seine-Saint-Denis. Editée par l'Agrume, Choisis
quelque chose, mais dépêche toi ! raconte les souvenirs d'enfance de l'auteur,
Nadia Budde, à Berlin Est, dans les années 80.
Tous les 15 jours, Jean-Christophe Ogier accueille ici la
chronique "Info manga" de Lætitia de Germon de la rédaction de
franceinfo.fr. Pour vous guider parmi les nombreuses parutions, Lætitia
vous
livre sa sélection et ses coups de cœur.
Roji ! , de Keisuke Kotobuki, chez Ki-oon
Yuzu et Karin sont deux sœurs au caractère très différent,
l'une fofolle, l'autre sérieuse. Entre deux bagarres pour rire avec les
garçons, elles enjolivent le quotidien à coup d'idées toutes plus farfelues les
unes que les autres. Trouver un nouveau foyer pour des chatons abandonnés, débusquer
une mystérieuse librairie qui n'ouvre qu'à minuit ou improviser une piscine sur
un toit d'immeuble... aucun défi ne leur résiste !
Un manga pour
les enfants qui se rapproche un peu de Chi : Une vie de chat dans la forme : tout en couleur,
une série de petites histoires, le ton avec un humour enfantin bien sympathique.
Kurosagi 11, livraison de cadavres de Housui Yamazaki (dessin) et Eiji Otsuka
(scénario), chez Pika
Makino et Yata ont passé le concours d'enseignant et M.
Sasayama leur trouve assez vite un stage pratique dans une école. Mais les deux membres de Kurosagi vont vite découvrir que l'école en question est au coeur d'une zone dans laquelle
des crimes sont régulièrement annoncés sur le net. Le mystère s'intensifie
quand ils se rendent compte que les annonces ne sont pas postées par ceux qui
envisagent de commettre les crimes en question.
Après pratiquement trois ans d'attente, voici enfin le
tome 11 de Kurosagi (Ô joie, bonheur dans mon coeur !). Deux histoires classiques, mais toujours agréables à lire, où
l'on retrouve l'univers glauque et l'humour noir qui font tout le charme
de ce manga.
*
L'anthologie du Franponais* , de Florent Georges chez Komikku
Komikku sort
deux ouvrages qui illustrent le franponais, français déformé, utilisé au
Japon sur des enseignes, des publicités ou autres produits. Des utilisations
souvent drôles en raison des fautes d'orthographe et de leurs utilisations plus
qu'hasardeuses. Chaque photo est accompagnée d'une légende. En fin d'ouvrage,
les utilisations farfelues du français par les Français dans leur propre
pays.
"Ça ressemble à du français, ça a l'odeur du français
mais ça n'en est point ", écrit Florent Gorges, en offrant une mosaïque de
l'usage du français par les Japonais. Cette langue sonne à leur oreille comme
exotique, "harmonieuse, mélodieuse et apaisante ".
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