Les nouveaux westerns ne font pas de quartier
Il signe de son seul prénom : Hermann. Dessinateur emblématique de la BD belge, "Le Sanglier des Ardennes", comme on l’a surnommé, s’est hissé au sommet du 9ème art dans les années 1970 et 1980 avec quatre séries phares : "Comanche" , incontournable du genre cow-boy, "Bernard Prince" , dans le style aventure exotique, "Jeremiah" , qui se passe dans un futur proche post-apocalyptique, et la geste médiévale : "Les Tours de Bois-Maury" . Dans son nouvel album, un one-shot sur scénario de son fils Yves H., Hermann renoue avec le western. De manière violente, en abandonnant tout romantisme lié à la conquête de l’ouest. L’histoire a pour titre : "Sans pardon ". Elle est effectivement implacable. "Sans pardon" , aux éditions du Lombard.
Le renouveau du western se traduit aussi par la sortie d’"Undertaker" . Avec cet album très attendu et sur lequel les lecteurs se sont précipités, l’éditeur Dargaud se flatte de signer un record en première semaine de vente depuis la création du baromètre GFK qui dénombre les sorties de caisse des librairies et grandes surfaces. Avant même sa parution, "Undertaker " était présentée comme la meilleure série western depuis "Blueberry". Une sacrée référence. C’est le dessinateur Ralph Meyer qui a eu l’intuition de choisir un croque-mort comme héros. Restait à Xavier Dorison, le scénariste, à creuser l’idée. Fameuse trouvaille, en passant, que celle du vautour apprivoisé. Le tome 1 de cet "Undertaker ", loin de l’image du corque-mort à la Lucky Luke, a pour titre Le Mangeur d’or.
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