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"Les Femmes du lien" de Vincent Jarousseau : invisibles et essentielles

Les dessins ne sont pas totalement absents mais l’essentiel de ces récits relève du photo-reportage dialogué, à la manière des romans-photos populaires de la seconde moitié du XXe siècle. "Les Femmes du lien" est signé par le documentariste Vincent Jarousseau. 

Article rédigé par Jean-Christophe Ogier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les invisibles dans la lumière.
 (VINCENT JAROUSSEAU, LES ARENES)

Le documentariste Vincent Jarousseau signait, il y a trois ans, Les Racines de la colère, (Prix franceinfo 2020 de la bande dessinée d'actualité et de reportage). Il observait alors, avec son appareil photo et un magnétophone, la vie des familles précaires de Denain, dans le Nord. Il a fait de même avec huit femmes, dont on a dit pendant la crise du Covid que leurs professions étaient essentielles, mais qui restent presque invisibles.

"Sur un court laps de temps, elles ont été mises en avant. Mais les avancées législatives et la reconnaissance salariale ont été très timides. Nos sociétés contemporaines ont du mal à quantifier et à valoriser les métiers du lien."

Vincent Jarousseau

Valérie, Marie-Basile, Angélique, Marie-Claude, Rachel, Julie, Séverine et Marie-Eve

Dans Les Femmes du lien, elles sont aides à domicile, assistantes maternelles, aide-soignantes, assistantes familiales, éducatrices spécialisées. Une courte BD, dessinée par Thierry Chavant, raconte comment elles ont embrassé leur profession. Souvent, cela a quelque chose à voir avec leur enfance et leur propre situation familiale. Ensuite, grâce aux photos et aux dialogues reconstitués, nous les accompagnons dans leur quotidien, chez les gens. Les gestes, les regards, comptent beaucoup. Nous sommes vraiment à leur côté.

Les Femmes du lien, de Vincent Jarousseau, aux éditions Les Arènes.  

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