Kid Paddle et Charlie Brown
Au départ, il s’agissait simplement d’illustrer une rubrique de jeux vidéo dans le magazine Spirou. Au final, Kid Paddle, personnage de gamin préado accro à son joystick, qui ne parle, ne rêve, et ne pense qu’à la chasse aux monstres qui s’agitent sur l’écran de sa console, aligne son 11ème album aux éditions Dupuis.
Kid Paddle est le dernier avatar à succès de ce qu’on appelle l’école gros nez (même si le sien est tout petit, en trompette, situé entre une bouche largement fendue et une casquette verte immuablement portée visière à l’envers).
Au fil des gags en une planche -on avoisine les 500- toute une petite famille s’est mise en place : le père -lui a un gros nez- trop vieux pour comprendre quoi que ce soit aux préoccupations de notre héros rigolo, la sœur -berk, une fille, heureusement qu’elle a des poupées qui peuvent servir de cobayes-, les copains, parmi lesquels l’inénarrable Horace, victime involontaire de tous les mauvais tours et, bien évidemment, la cohorte des monstres sortis de l’imagination inépuisable du Kid et de son créateur Midam.
Midam, Kid Paddle, « Le Retour de la Momie qui pue qui tue », éditions Dupuis
A la lecture de Kid Paddle, le rire, souvent irrépressible, tient autant au propos qu’au dessin. Le belge Midam revendique une influence américaine et 2 gourous : Bill Watterson, l’auteur de la série Calvin et Hobbes et Charles Schulz, le papa de Snoopy, Charlie Brown, Linus et Lucy. Rappel : Dargaud a entamé l’édition intégrale des Peanuts. Chaque tome court sur 2 années, quelques 320 pages, format à l’italienne. Le tome 4 est sorti. Tout simplement indispensable.
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