En Iran, se cacher pour s'aimer
Deux journalistes ont voulu comprendre de quelles manières les jeunes iraniens acceptent ou se jouent des interdits qui enferment les sentiments. Interdit d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. Interdit de se fréquenter sans chaperon. Interdit même de faire savoir à sa famille qu’on est amoureux tant qu’on n’a pas été officiellement présentés et adoubées. C’est la règle des prétendants et la condition des convoitées.
Mais on découvre aussi des jeunes gens qui expliquent, voire justifient un mode de vie qui nous est étranger. Cette culture, ce poids de la religion, ces traditions ne sont pas les nôtres.
La bande dessinée Love story à l’iranienne surprend. Pour continuer à travailler en Iran, les deux reporters signent sous le pseudonyme commun de Jane Deuxard et maquillent leur voix. La bande dessinée était donc le médium le mieux adapté pour cette enquête dessinée avec simplicité et un grand sens de la mise en scène par Deloupy.
la BD reportage Love story à l’iranienne aux éditions Delcourt.
Versailles célèbre l’auteur de manga le plus apprécié des lecteurs européens
20 ans après sa première traduction en langue française, Jirô Taniguchi fait l’objet d’une grande exposition de quelques 300 planches. Taniguchi, c’est Quartier lointain , L'Homme qui marche , Le journal de mon père , qui célèbrent la nature, la famille, l’art de la narration paisible, le sens de l’écoulement du temps, mais aussi, parmi les dizaines de récits qu’il a signés, des œuvres moins connues chez nous, Le Sommet des Dieux et Les rêveries du Gourmet solitaire comme les éditions Casterman ont décidé d’appeler le volume 2 du Gourmet solitaire , inédit en France, et qui arrivera en librairie dans une quinzaine de jours.
L’exposition Jirô Taniguchi, l’homme qui rêve du 12 mars au 15 mai, à l’Espace Richaud de Versailles. Un événement France Info
Le dimanche 13 mars à 16h à l'Espace Richaud à Versailles (accès par le 78 boulevard de la Reine),
une table ronde réunira :
-
Nadia Gibert, éditrice historique de Taniguchi en France.
-
le dessinateur italien Igort, auteur récemment chez Futuropolis des Cahiers japonais , où il relate sa rencontre avec Taniguchi à l'époque où il faisait partie des très rares dessinateurs occidentaux à travailler au Japon.
-
le producteur Jean-Charles Ostorero (Julianne Films), qui a produit le film d'animation Le Sommet des Dieux , d’après l’œuvre éponyme de Taniguchi.
Cette table ronde se déroulera au cœur de l'exposition qui sera exceptionnellement accessible librement pendant sa durée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.