Cet article date de plus de neuf ans.

Uberisation de la gastronomie et cuisine ethnique

Acheter son repas grâce à une application, se nourrir grâce à un site qui transforme son voisin en cuisinier, c'est ça, la cuisine numérique !
Article rédigé par Laurent Mariotte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Alexandre Jolly © Laurent Mariotte / RF)

Le monde change, notre façon d’accéder à la nourriture aussi. La preuve avec une application anti-gaspi et un site qui vous propose d’acheter vos repas chez vos voisins !

C’est officiel depuis mardi, le site de chauffeurs UberFrance s’est lancé dans la livraison de plats à domicile ou sur votre lieu de travail en moins de 10 minutes. UberEats , cette option de l’application Uber, est actuellement en phase de test dans la capitale, mais cela confirme le mouvement amorcé par des dizaines de start-up qui veulent changer les règles de la restauration.

L’application OptiMiam a été lancée il y a un an par Alexandre Bellage et Raodath Aminou, à l’occasion de la première Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Le principe de cette application : mettre en relation des particuliers et des commerçants qui risquent de se retrouver avec des invendus. La géolocalisation va permettre aux utilisateurs d’OptiMiam de repérer les plats préparés dont le prix sera bradé, pour ne pas qu’ils restent sur les bras des restaurateurs. L’initiative est uniquement parisienne pour le moment, mais devrait voir le jour prochainement dans plusieurs grandes villes de France.

 Des sites et des applications pour acheter son repas chez… ses voisins !

Alexandre réside dans le 10e arrondissement de Paris. Son métier de caméraman lui laisse du temps pour se consacrer à son autre passion : la cuisine.

Inscrit sur le  site Monvoisincuisine.com , il prépare des plats du jour, vendus aux gourmets du quartier, qui viendront par exemple chercher un bœuf Lok Lak chez lui !

  (Boeuf Lok Lak © Laurent Mariotte / RF)

 La recette du bœuf Lok Lak d’Alexandre

Ingrédients

  • 400 g de filet de bœuf

  • 4 tomates

  • 200 g de nouilles de riz

  • 10 petits oignons chinois ou nouveaux finement émincés

  • 50 g de noix de cajou pillées au mortier

Ingrédients pour la marinade

  • 4 gousses d'ail finement émincées

  • 2 échalotes finement émincées

  • 1 cuillère à soupe de sucre en poudre

  • 1 cuillère à soupe de sauce poisson

  • 1 cuillère à soupe de sauce soja aux champignons

  • 1 demie cuillère à café de poivre noir concassé

  • 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol

Ingrédients pour la sauce

  • Le jus d'un citron vert

  • 1 cuillère à café de sel fin

  • 1 cuillère à café de poivre noir

  • 1 cuillère à café de sucre en poudre

    Découpez le filet de bœuf en dés de 2 à 3 centimètres et incorporez-les dans la marinade. Mélangez et laissez reposer 1 heure au réfrigérateur. Pendant ce temps, faites cuire les nouilles de riz. Puis passez-les sous l'eau froide et égouttez-les. Ensuite, découpez-les à l’aide d’un ciseau et réservez.

    Découpez les 4 tomates en rondelles.

    Pour préparer la sauce, mélangez tous les ingrédients pour dissoudre le sucre et le sel.

    Faites chauffer une poêle ou un wok à feu vif, jetez-y la marinade de bœuf et faites cuire entre trente secondes et une minute. La viande doit être saisie, tout juste rosée.

    Disposez les nouilles au centre de l'assiette et les tomates alignées sur le bord. Ajoutez le bœuf sur les nouilles, puis parsemez-le des oignons finement émincés et des noix de cajou pillées. Pour la touche finale, ajoutez la sauce sur les tomates et dégustez !

Le livre Man et Food, aux origines

Aux antipodes de ces nouvelles technologies qui permettent de se nourrir en un clic, le photographe Matthieu Paley propose un tour du monde des alimentations primitives dans le livre Man et Food, aux origines (éditions 180°).

Sept peuples et autant de façons de s’alimenter, des Inuits du Groënland qui se nourrissent de tête d’ours polaire et congèlent la viande de phoque pour faire des réserves, aux Hazda de la savane africaine qui, eux, ne stockent rien et se nourrissent essentiellement de baies et d’animaux chassés au jour le jour.

Un livre qui plonge le lecteur au cœur des contraintes naturelles que vivent ces populations.

 
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.