Pré vendu à la une duNouvel Observateur et présenté comme un petit chef d'œuvre littéraire, le livreécrit par la juriste et écrivaine Marcella Iacub présente Mr Strauss Kahn commeun être double, "mi homme mi cochon" qui pratique le communismesexuel c'est à dire les partouzes ou chacun est égal devant le plaisircollectif.Vu que Mme Lacub a partagé la vie et les draps du cochonpendant plusieurs mois, on imagine qu'elle sait de quoi elle parle. J'allaisdire qu'il s'agit d'un... truisme ! On imagine aussi que chaque soir oumatin, après le turbin, Mme Iacub prenait des notes en douce sur un calepinsecret pour enrichir le synopsis de son futur best seller. Comme chacun sait, "tout est bon dans le cochon". Y compris une interview volée à AnneSinclair sous un faux prétexte afin de muscler un chapitre.Le mieux c'est quand on entend le red chef du Nouvel Obscomparer le travail littéraire de Marcella Iacub à ce qu'avait écrit MargueriteDuras sur l'affaire Gregory, le fameux "sublime, forcément sublime"qui reste comme une référence d'indignité.Alors, de tout cela on retiendra que si toutes le ex de DSKse mettent à écrire leurs mémoires de pieu, il va falloir ouvrir une nouvelletrès grande bibliothèque. On retiendra surtout que c'est pour le fric que Mme Lacub publie sa cochonnerie. Que c'est aussi pour faire vendre leur hebdo queles patrons du Nouvel Observateur ont choisi d'en faire leur "Une".Que décidément s'il y a quelque chose de vraiment immoral dans tout cela c'estplutôt l'appât du gain que l'appât du sexe. Et qu'il serait peut être temps deficher la paix à DSK.Et pour conclure, une jolie citation. "Jamais le sexen'a été aussi réprimé dans un espace aussi érotisé ". Cette phrase trèsjuste date de 2008. Elle a été écrite par ...Marcella Lacub. Cochon qui s'endédit.