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Prix des masques, chiffre d'affaires durant le confinement, conséquences de la sécheresse... le "8h30 franceinfo" du président de Système U

Le président de Système U Dominique Schelcher était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 5 août 2020. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Dominique Schelcher, président de Système U était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 5  août 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Dominique Schelcher, président de Système U était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 5 août 2020. Prix des masques, chiffre d'affaires durant le confinement, conséquences de la sécheresse... Il répond aux questions de Julien Langlet et Neila Latrous. 

Le prix des masques en baisse

Le port du masque est obligatoire depuis le 20 juillet dans les magasins. Des masques, qui sont de moins en moins cher assure Dominique Schelcher : "Aujourd'hui, on trouve quasiment des masques à moitié prix par rapport à la période du confinement", dès "14,50 euros" la boîte de 50 masques dans certains magasins du groupe. 

Une baisse des prix qui s’explique en grande partie par les grandes capacités de production actuelles. "Il n'y a aucune inquiétude aujourd'hui sur le stock de masques, sur les quantités qu'on peut commander. L'approvisionnement est fluide", explique le président de Système U.

Un chiffre d'affaires maintenu pendant le confinement

Durant le confinement, "le commerce alimentaire n'a pas perdu de chiffre d'affaire. Les restaurants étaient fermés. Les cantines étaient fermées. Il fallait nourrir à la maison l'ensemble de la famille qui était présente", explique Dominique Schelcher. "Il y a même eu un peu de croissance au global, sauf pour quelques magasins", précise le président de Système U. 

Les conséquences de la sécheresse sur les fruits et légumes

Les prix des fruits frais issus de l'agriculture conventionnelle ont augmenté de 17% sur un an, avec des hausses particulièrement marquées pour les pêches, les nectarines, poires et cerises, selon le baromètre annuel de l'association Familles rurales publié le 28 juillet. Des fruits à noyau un peu plus cher, car le "le début du printemps avait déjà été compliqué en climatologie. Donc, il y a eu un impact au moment de la mise en place de ces fruits dans nos rayons, au mois de juin. Les quantités n'étaient pas suffisantes", explique Dominique Schelcher. 

En revanche, "sur un certain nombre de légumes comme la salade, la tomate ou même aussi le melon, il y a plutôt des prix à la baisse" relativise le président de Système U. "Chaque année en fonction de la météo, il y a un certain nombre de produits qui peuvent être impactés" par les aléas climatiques conclut-il. 

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mercredi 5 août 2020 :

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