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Politique du "quoi qu'il en coûte", commandes de vaccins de la Commission européenne... Le "8h30 franceinfo" de Nicolas Bouzou

L'économiste et essayiste était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 30 janvier 2021.

Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Bouzou, économiste et essayiste était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 30 janvier 2021. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Nicolas Bouzou, essayiste et directeur du cabinet d'études Asterès, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 30 janvier 2021. Politique du "quoi qu'il en coûte", commandes de vaccins de la Commission européenne... Il répond aux questions d'Ersin Leibowitch et Myriam Encaoua.

La France "a encore des marges de manœuvre pour s'endetter"

Emmanuel Macron avait déclaré en mars 2020 que l'État était prêt à mobiliser tous les moyens financiers pour faire face à cette crise sanitaire "quoi qu'il en coûte". Nicolas Bouzou estime que la France "a encore des marges de manœuvre pour s'endetter"

Ces mesures de soutien à l'économie pourraient se poursuivre lors d'un éventuel troisième confinement. "On aura une reprise de l'économie quand on aura une amélioration de la situation sanitaire et donc, au fond, les mesures sanitaires qui sont bonnes pour l'économie, ce sont celles qui sont efficaces du point de vue sanitaire", explique l'économiste.

Vaccins : "L'Union européenne a commis des erreurs gravissimes"

Si les Européens font face un retard de livraison de stocks de vaccins, c'est notamment parce que "l'Union européenne, en matière de commandes" de vaccins, a "commis des erreurs qui sont des erreurs gravissimes", selon Nicolas Bouzou. Par exemple, "L'Union européenne a été la dernière grande zone à passer commande et à repasser, d'ailleurs, commande au moment de la deuxième vague", critique l'économiste. 

Nicolas Bouzou n'apprécie pas non plus les critiques européennes vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques après ces retards de livraison : "Quand je vois la présidente de la Commission européenne", Ursula von der Leyen, "accabler les laboratoires pharmaceutiques je trouve cela assez malvenu parce que les laboratoires pharmaceutiques, qu'il s'agisse d'ailleurs de vieux laboratoires ou de start-up, les biotechs, ce sont eux qui en un an nous permettent d'entrevoir la sortie de la crise", explique-t-il.

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 30 janvier 2021 :

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