Plan de relance européen, Ségur de la santé, présidentielle... Le "8h30 franceinfo" de Damien Abad
Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Damien Abad, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 22 juillet.
Damien Abad, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 22 juillet. Plan de relance européen, Ségur de la santé, présidentielle... Il répondait aux questions de Jean-Jérome Bertolus et Nicolas Teillard.
Accord européen : qui paye "l'addition" ?
"À la fin, il y a quelqu'un qui paye l'addition. On ne veut pas que ce soient les Français", a déclaré Damien Abad, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, au lendemain de l'accord sur un plan de relance européen, pour faire face à la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus. "On ne peut pas avoir un accord qui soit un accord de dupes où on ferait croire aux Français que l'Europe paye l'addition", a poursuivi Damien Abad. Selon lui, Emmanuel Macron a été "assez flou", dans son intervention sur TF1 mardi 21 juillet, sur la taxe carbone et la taxe sur le numérique qui doivent permettre de financer ce plan.
Ségur de la santé : "Nous surveillerons ça de près"
"La partie positive de ce Ségur de la santé ce sont les revalorisations salariales qui étaient nécessaires", a commenté Damien Abad après la clôture du Ségur de la santé actée mardi 21 juillet par des annonces du ministre de la Santé Olivier Véran. "Nous surveillerons ça de près", a toutefois prévenu l'élu LR, "pour savoir si leur mise en oeuvre est bien totale". Interrogé par ailleurs sur la position du parti Les républicains sur le nombre de fonctionnaires à l'hôpital et les nombreuses fermetures de lits actées depuis plus de 20 ans, Damien Abad a admis la nécessité d'effectuer un examen de conscience à droite. "Oui très clairement, et il faut l'assumer", a-t-il admis. Damien Abad indique avoir été "un des premiers" dans sa "famille politique à dire qu'il fallait que la fonction publique hospitalière échappe à toute cette logique comptable".
Présidentielle 2022 : "je ne crois pas à la course à l'échalote"
Interrogé sur la possibilité d'en passer par une primaire pour choisir le candidat des Républicains pour la prochaine présidentielle, Damien Abad a estimé que "la primaire tel qu'elle a existé à droite ne pourra pas se maintenir dans ces conditions". La primaire "crée des couloirs et crée des femmes et des hommes qui se créent un système de tension", a regetté Damien Abad, jugeant "très compliqué une fois que vous avez les résultats de la primaire, pour le candidat qui a gagné, de rassembler".
Alors que l'élue parisienne LR Rachida Dati s'est exprimé sur ses ambitions politiques mercredi 22 juillet, Damien Abad a affirmé qu'il ne croyait pas "à la course à l'échalote présidentielle". Le président du groupe LR à l'Assemblée a toutefois évoqué le cas de François Baroin. A-t-il envie de se présenter en 2022 ? : "Je pense que oui", a déclaré Damien Abad. Quant à une possible candidature de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe : "Je ne crois pas au fait qu'Edouard Philippe aille face à Emmanuel Macron", a expliqué Damien Abad.
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