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Vidéo Fermetures de lits dans les hôpitaux : "Très clairement" il y a un examen de conscience à faire à droite "et il faut l'assumer", reconnaît Damien Abad

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Article rédigé par franceinfo
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Pour le député de l'Ain, la problématique de l'hôpital public "n'est pas simplement une question de moyens mais aussi une question d'allocation" des ressources.

"Très clairement", il y a un examen de conscience à faire à droite sur les fermetures des lits et les réductions d'effectifs à l'hôpital, "et il faut l'assumer", reconnaît Damien Abad, sur franceinfo mercredi 22 juillet. Le président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale indique avoir été "un des premiers" dans sa "famille politique à dire qu'il fallait que la fonction publique hospitalière échappe à toute cette logique comptable".

Damien Abad souhaite un "gel de toute fermeture de lits au moins jusqu'à la fin de l'année", pour ne pas "revivre l'épisode qu'on a vécu dans le Grand-Est avec un directeur régional qui voulait fermer des lits en pleine crise sanitaire" du Covid-19. Le député LR voudrait aussi "qu'on puisse de manière temporaire aussi avoir des autorisations d'ouverture de lits qui soient plus faciles aujourd'hui".

Un Ségur de la santé "un peu autocentré sur l'hôpital"

La problématique de l'hôpital public "n'est pas simplement une question de moyens", assure le député de l'Ain, "mais aussi une question d'allocation" des ressources. "Le drame, c'est qu'il y a un emploi sur trois dans l'hôpital public aujourd'hui qui est un emploi de paperasserie administrative", affirme-t-il.

Damien Abad ne ferait qu'un "seul reproche" au Ségur de la santé, c'est d'être "un peu autocentré sur l'hôpital". "L'hôpital est fondamental et on l'a vu pendant cette crise sanitaire, mais il y a tous les services annexes sur lesquels il doit y avoir une vraie prise en compte de l'État", souligne-t-il, en évoquant "les sages-femmes" et "le personnel des services d'aide à domicile". Il promet de surveiller "de près" les hausses de rémunération promises "pour savoir si la mise en œuvre est bien totale".

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