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"Ocean Viking" à Toulon, crise diplomatique entre Paris et Rome, solidarité énergétique en Europe... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Laurence Boone

La secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, Laurence Boone, était l'invitée du 8h30 franceinfo vendredi 11 novembre 2022.

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Laurence Boone, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, était l'invitée du 8h30 franceinfo du vendredi 11 novembre 2022. Arrivée de l'Ocean Viking en France, crise diplomatique entre Paris et Rome, solidarité énergétique en Europe, elle répondait à Neila Latrous et Lorrain Sénéchal.

"Ocean Viking" : "Il y a une rupture de confiance" avec l'Italie

Pour elle, " il y a une rupture de confiance" avec l'Italie, qui "s'est affranchie du droit international" et "des règles européennes" en refusant d'ouvrir un de ses ports à l'Ocean Viking. "C'est une décision unilatérale qui a mis des vies en danger", insiste-t-elle. Le navire humanitaire a en effet erré en Méditerranée pendant trois semaines, avant d'accoster dans le port militaire de Toulon, dans le Var. Pour elle, "on peut se poser la question d'une instrumentalisation de ces vies humaines" par le nouveau gouvernement italien d'extrême-droite.

Mesures de rétorsion françaises envers l'Italie : "On marque le coup, mais sans mettre la vie de personnes en danger"

"On marque le coup, mais sans mettre la vie de personnes en danger", affirme-t-elle à propos des mesures de rétorsion contre Rome. L'accueil prévu en France de 3 500 migrants actuellement en Italie est en effet suspendu depuis jeudi. Cette "relocalisation devait avoir lieu entre maintenant et l'été 2023", précise-t-elle. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a aussi promis de tirer "les conséquences" sur les autres aspects de la relation franco-italienne.

Tarifs des énergies : à l'échelle européenne, " on continue de discuter de mécanismes"

"On continue de discuter de mécanismes" à l'échelle européenne, avec pour but de faire baisser les tarifs des différentes énergies, indique-t-elle. Elle cite "un mécanisme de plafonnement du prix du gaz qui fait effectivement baisser les prix" et "une réforme plus pérenne du marché de l'électricité pour faire baisser durablement les prix" de cette énergie.

La République tchèque, qui préside encore jusqu'au 31 décembre le Conseil de l'Union européenne, "a dit qu'elle ferait autant de conseils de l'énergie que nécessaire pour arriver à des solutions", rappelle-t-elle.

Retrouvez l'interview en intégralité : 

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